UNION GENERALE DES TRAVAILLEURS GUADELOUPEENS

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lundi 19 septembre 2011

PITYÉ POU BOONE !

SI BOONE SWÈF : I KÉ FO BAY DLO …
MEN SI SÉ FEN I FEN : NOU KÉ BAY MANJÉ AY !




Deux mois après son arrivée – et comme il fallait s’y attendre – le nouveau directeur de l’agence de Saint-François désidé mèt an wout si Travayè. Parce qu’il est missionné pour cela : Fè moun maché kochi é bésé tèt !

Tutoyant des Nonm é Fanm tenus eux de le vouvoyer, symbole de l’héritage colonial et raciste ; Concoctant ses propres formulaires RH, symbole du mépris du droit des agents ; Imposant le dépôt de congés prévisionnels semestriels, lorsque lui prend à loisir des congés sitôt son arrivée ; Provoquant un délégué UGTG du personnel, en lui prêtant des jours d’absence imaginaires ; Usant de sa rouerie pour tenter de domestiquer une jeune REP, ki dwètèt rété vijilan ; Déployant douvan douvan son EID… le dénommé Richard BOONE pati pou lè mal

Nouvelle illustration de l’état d’esprit animant cet énergumène : l’agression perpétrée en ELD contre un REP qui l’interrogeait sur le sens d’une de ses décisions,  édictée en son absence. A savoir, qu’il était dorénavant le seul habilité à autoriser la moindre absence d’un agent. Y compris en … sa propre absence. Auquel cas, - précisait-il, après l’avoir déjà affirmé en réunion de service devant des collègues médusés – l’agent devra préalablement le joindre sur son portable. Ni plis Ni mwen ; et à se demander comment une telle dérive a pu être passée sous silence.

Décision autoritariste, d’autant plus absurde & inacceptable que l’Agence (Saint-François) est sur 2 sites.
Décision sortie tout droit du cerveau d’un enragé entendant invalider d’un coup les trois autres membres de l’ELD. Ainsi, un agent du site ex-assédic pourra tout bonnement se lever et s’en aller sans même avoir à en informer ni REP ni ADAPE ; car déjà ayant obtenu l’autorisation nécessaire et exclusive par mail ou par téléphone.
Décision sur-mesure car validée – plaide t-il maintenant – par SWIETON lui même… Qui a manqué, ce faisant d’en informer « le reste » des membres de l’encadrement de Pôle Emploi Guadeloupe ; en particulier  ceux d’Agences comme Morne à L’eau (3 sites).
Décision qui tend à faire de BOONE on Mèt é Sényè an didan Ajans AY ! Un préalable à toutes les dérives… Et comme on pouvait le prévoir : sa pa tadé

Sitôt l’échange engagé quant aux conséquences de cette décision sur la relation ADAPE-REP-AGENTS, BOONE téka lévé cho. Assénant la table de coup de poings rageurs, hurlant et vociférant… cherchant donc manifestement l’affrontement physique avec le REP ki lésé’y fè tout maji AY !  Avant que celui-là même qu’il entend par dessus-tout invalider (le directeur d’agence adjoint) ne parvienne péniblement à le ramener à un semblant de raison et de calme.

L’UGTG considère que cette agression est une nouvelle provocation (« physique », cette fois-ci) de BOONE à l’égard du collègue et du camarade ; qu’il invite à éviter à tout prix toute situation de vis-à-vis avec son agresseur. Car l’intention de SWIETON & de BOONE est bien de fè rézon AY pasé pou tò !

L’UGTG considère que cette agression vise plus largement à intimider l’ensemble du collectif de Saint-François : Si BOONE peut faire preuve en toute impunité d’une telle agressivité vis-à-vis d’un membre de l’ELD, de quoi n’est-il pas capable à l’égard des autres agents ; à quoi ne n’a t’on pas autorisé (SWIETON)…

L’UGTG considère comme étant d’une particulière gravité les propos tenus dans la foulée : « à Pôle Emploi, vaut mieux avoir les mains dans la poche ». Probablement pour ne pas avoir à en coller une à quelque macaque qui passerait par là. Nou pwan nòt é péké maché épi men annou an pòch annou

L’UGTG considère enfin que la direction régionale de Pôle Emploi Guadeloupe porte de lourdes responsabilités :
·        En raison du silence de la hiérarchie qui entend couvrir BOONE: plus de 24 heures après,…, yo pòkò di on mo, ni fè on jès ! La DTD Lilliane LAKE, informée mais tentant d’étouffer l’affaire. 

·        En raison de la caution apportée par SWIETON à son acolyte : joint par téléphone, mercredi après-midi à la DG où il procédait aux formalités administratives pour l’importation du  SUPER BOONE chargé de diriger le réseau, sa première réaction fut de nous dire : « il faut le comprendre… ce sont des réactions humaines ». Et apré nou koumansé salé kò ay de proposer l’inadmissible : « à mon retour, je vais réunir les protagonistes » ; plaçant ainsi sur le même plan agresseur et victime, un DAPE débylé et un collègue qu’il agresse faute de parvenir à l’invalider… Sé donk on jirispridans…

·        En raison du dé pwa dé mizi appliqué aux agents de Guadeloupe : là convoquée derechef en suite à une altercation ; ici, invité à se taire et à courber l’échine face à BOONE. Nou ka mandé apliké menm jirispridans la é fouté kolèg la lapé !…

·        En raison du fait que le traitement particulier réservé à ce collègue représentant du personnel par un nouvel arrivant… indique que BOONE a bien été briefé par sa hiérarchie à son arrivée… et que l’engagement syndical de l’agent a été exposé…
L’UGTG réaffirme que la direction régionale doit régler le cas  BOONE :
Davwa, kalòt pakay san koudpyé
L’UGTG appelle les collègues à se préparer poupésa voyé BOONE alé :
Davwa fo pa bwè soup la cho

Men fo bay manjé ay !