UNION GENERALE DES TRAVAILLEURS GUADELOUPEENS

UNION GENERALE DES TRAVAILLEURS GUADELOUPEENS

mardi 27 septembre 2011

DECLARATION A PROPOS DES POURSUITES ENGAGES CONTRE DEUX MILITANTS DE LA CGTG

U.G.T.G.
Pôle Emploi Guadeloupe
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La section UGTG Pôle Emploi a pris connaissance de l'appel à la solidarité lancé par les camarades de la CGTG Pôle Emploi, en raison des plaintes visant deux de ses dirigeants, Pascal BEAUJOUR et la secrétaire de section, Marie Agnès CASTROT.

Les dirigeants de la section syndicale UGTG Pôle Emploi ont aussi interpellé et interrogé les  différents protagonistes de la campagne orchestrée à l'encontre des militants syndicaux engagés sans relâche dans la défense des agents et usagers du service public ; en l'occurrence, la directrice territoriale déléguée par intérim de la zone Grande‐Terre, Mme  LAKE Liliane, le directeur régional M. Michel SWIETON, et son adjoint, M. DORSAN Eric. Maguy NICE étant en maladie...
Les militants de la section syndicale UGTG Pôle Emploi ont aussi largement échangé avec les collègues et les camarades travaillant au sein des agences Pôle Emploi de BaieMahault et de  SaintFrançois.
Aussi, après en avoir largement débattu à l'issue de la rencontre ayant opposé hier lundi 26 septembre 2011 les élus, représentants et délégués UGTG à la direction régionale (DORSAN Eric le matin, Michel   SWIETON tout l'après‐midi) au sujet des projets funestes de la direction  (EID – ODIGO) et de la situation calamiteuse du réseau et des structures, c'est donc en toute connaissance que L'UGTG exprime avec la plus grande force sa totale solidarité avec les camarades CASTROT et BEAUJOUR, et exhorte les agents à exprimer une pleine et entière solidarité à leurs deux collègues.
L'UGTG dénonce la répression – fruit d'une cabale et d'un traquenard dont sont victimes ces  deux dirigeants : en s'appuyant derrière une plainte de Mme Guyslaine BEAUZIERES déposée à la gendarmerie de Baie‐Mahault remontée et transmise à la direction régionale, d'une part, et un récit  hallucinant fait par Mme LAKE Liliane, d'autre part, la direction de Pôle Emploi entend bien faire taire une organisation syndicale luttant san bénékaké aux côtés des agents, des chômeurs et des précaires. S'agissant de BaieMahault, L'UGTG épouse sans réserve l'idée exprimée dans un tract par les  camarades de la CGTG, suivant laquelle « une prise de bec au travail se règle entre quatre yeux en s'expliquant directement entre hommes ou femmes, sans avoir recours à des faux semblants ou des faux fuyants. »  

L'UGTG relaye auprès de l'ensemble des agents de Pôle Emploi ses interrogations formulées à la direction, restées  sans réponse ; celleci se retranchant derrière l'enquête pénale en cours : dans quelles conditions des agents ont été sollicités pour servir de « témoin » ; dans quelles conditions, dans quel cadre un agent a‐t‐il été amené à conduire à bord de son véhicule personnel, aux heures de travail, la plaignante à la gendarmerie de Baie‐Mahault ? Est‐il vrai que l'agent ayant servi aux heures de travail de chauffeur, ignorait l'objet de la démarche, à savoir le dépôt d'une plainte ? 

L'UGTG dénonce le harcèlement dont est victime un « témoin » de la scène, la collègue et camarade ANDREZELOUISON ; qui, à ce jour, a reçu pas moins de trois (3) courriers – dont deux recommandés – de la direction régionale. Nous informons en passant qu'elle a aussi reçu la visite de gendarmes, sur son lieu de travail, à l'agence.  
L'UGTG exhorte la collègue Guyslaine BEAUZIERES à bien prendre toute la mesure des conséquences de sa décision de porter plainte contre une collègue et camarade oeuvrant sans relâche depuis 19 ans au service de tous.  
 Elle l'exhorte aussi à se faire à l'idée que la direction entend l'instrumentaliser, peut‐être avec son accord, pour décapiter une organisation syndicale en sanctionnant doublement (pénalement – professionnellement) sa principale dirigeante. Elle l'exhorte enfin à envisager d'autres voies et moyens pour régler le(s) problème(s) et difficultés qu'elle rencontre(ait) ou les difficultés qu'elle éprouve(rait) dans sa relation avec l'agent.
S'agissant de l'affaire de SaintFrançois, L'UGTG porte à la connaissance des agents les faits précis suivants :
Dans l'après‐midi du jeudi 14 septembre 2011, nous avons tenu au PEP une réunion d'information. Le lendemain, vendredi 15 septe mbre 2011, une réunion préparatoire du CHSCT se tenait sur L'EID à LOMBA. A cette occasion, nous avons interpellé le président du CHSCT – DORSAN Eric – sur l'absence des membres de la direction régionale (DTD – DR – CM – DIRSAO) chargés d'en assurer le déploiement. Il nous a alors été répondu, s'agissant de LAKE, qu'elle était indisponible, et n'avait pu se libérer. Et pour cause :