UNION GENERALE DES TRAVAILLEURS GUADELOUPEENS

UNION GENERALE DES TRAVAILLEURS GUADELOUPEENS

mardi 27 septembre 2011

FACE AUX PROVOCATIONS

DORSAN : Interrogé par les camarades du CHSCT sur lesconséquences – via la mise en de L'EID – de l'impositiond'un changement de métier (des conseillers à l'emploi tenus de pratiquer les métiers de l'indemnisation), le président du CHSCT a considéré qu'il s'agissait d'un « simple changement ; le reste c'est l'activité habituelle de l'agent, en particulier du placement. Donc, quand on en a parlé avec Maguy, l'aspect santé telle qu'indiquée dans la question, nous n'avons pas, nous, vu de difficulté particulière ».  

Déclaration faite lors de la Première Réunion préparatoire du CHSCT – Vendredi 16.09.2011.
NICE : Lors de cette même réunion, la Directrice des ressources humaines emboitait le pas et répétait les mêmes foutaises et autres inanités de son devancier :« On est sur le métier de base de l'agent, avec un développement de compétences, par rapport à L'EID. Il n'est pas prévu dans le dispositif EID de faire   n état des lieux de l'état de santé des agents de Pôle Emploi ».

Déclaration faite lors de la Première Réunion préparatoire du CHSCT – Vendredi 16.09.2011.
SWIETON : « Je rappelle que L'EID c'est la validation de l'inscription du demandeur d'emploi, c'est l'instruction de la demande d'allocations, c'est le PPAE. (…) L'EID c'est l'unique porte d'entrée du D.E. à Pôle Emploi. L'EID fait partie des éléments structurants fondamentaux. » 

Déclaration faite lors de la Deuxième Réunion préparatoire du CHSCT – Mercredi 21.09.2011.
Propos provocateurs assénés tranquillement à chaque fois en tout début de séance : Alors que le nombre d'accidents du travail a explosé ; que le nombre de jours de maladie a également explosé ; que les agressions verbales et physiques connaissent une croissance vertigineuse depuis la fusion ; que la souffrance et la violence au travail détraquent un nombre grandissant d'agents depuis la mixité (stress, dépressions, burnout…) ; que des collègues ne savent plus où donner de la tête face à l'avalanche de taches, de dossiers et de procédures à accomplir au quotidien… Alors que tous les rapports d'expertise produits sur la mise en oeuvre de cette saleté D'EID insistent sur ses conséquences en matière de risques psycho‐sociaux, de santé au travail. (Cf. tract UGTG du lundi 19.09.2011)… Et pointent systématiquement de nouveaux risques pour les agents : « Il est important de distinguer les facteurs de  risques qui sont liés à l'évolution de l'établissement  depuis la fusion. Ces risques repérés font l'objet d'un plan de prévention. Les impacts de l'EID sont donc cumulatifs. On cherche sur la base des éléments de diagnostic de la situation actuelle et dans une démarche de prévention à  mettre en évidence un certain nombre de risques liés à la mise en oeuvre de l'EID. Cependant dans cette perspective, il n'est pas possible de dissocier les impacts de l'EID, des désordres et des effets déjà ressentis sur l'organisation du travail et sur le travail des salariés en termes de risques psychosociaux et de qualité qui ont été relevés maintes fois. Les impacts de l'EID ont donc un effet cumulatif qui augmente d'autant les risques déjà relevés par l'établissement lui même. » (Rapport d 'expertise – ISAST – Pôle Emploi BasseNormandie). 

Propos scélérats débités tranquillement par des gens complètement coupés des réalités des agents et de  la guadeloupe, décidés à vendre père et mère pour mettre en oeuvre la sale politique de la DG ; et relayés par  déotwa makaya, mangloustif, malfétè é malfini (AMORIN, AUDEBERT, LAKE, VERON) ne valant guère mieux, chargés – eux ‐ d'imposer l'application de cette politique dans le réseau. Propos qui suite au séminaire risquent forts d'être repris et ânonnés en réunion de service dans les jours à venir par certains DAPE et ADAPE ; qui, ne comprenant rien à rien, feraient mieux de s'en abstenir, pou lé ajan pa manjé zongon a YO. Propos irresponsables d'une bande incapable à ce jour d'accomplir une seule des taches lui incombant. Par exemple : De développer une politique de prévention (risques, accidents) pour une meilleure sécurité des agents, s'agissant de DORSAN ; D'Informer et accompagner les agents victimes d'accidents du travail et d'agressions, pour la seconde ; D'Initier et promouvoir une politique de partenariat, ou de décliner les programmes, accords et outils, s'agissant du zonbi blan expédié par la DG ; d'Assurer un appui au réseau, ou de produire des notes intelligibles, s'agissant D'AMORIN ; De coordonner l'action du réseau, pour ce qui concerne les AUDEBERT & LAKE ; de trier, synthétiser et diffuser des informations pertinentes, s'agissant de VERON…  

Propos révélateurs de la volonté de la direction de continuer à pété frisi annou pour nous rendre malades. En effet, le déploiement D'EID s'accompagne aussi: de la mise en place D'ODIGO (projet visant à bouleverser l'organisation du travail de 400 agents pour… 5 à 10 appels employeurs soidisant inaboutis ; alors que RIEN n'est fait pour améliorer l'accueil et la réception des 1500 à 2000 D.E. franchissant chaque jour les portes desagences Pôle Emploi Guadeloupe) ; et de GOA (outil de flicage nominatif de TOUTES les activités des agents) … 
… TRAVAYÈ A POLE EMPLOI :
ANNOU LÉVÉ GAOULÉ !!!
« Dans ce contexte, l'EID apparaît d'ailleurs comme une provocation supplémentaire ». (Rapport d'expertise – ERETRA – Pôle Emploi Ile de France). La direction n'a donc aucune légitimité ou autorité, ni aucune base légale pour imposer et déployer L'EID : Padavwa Michel SWIETON sé dabò on vyé mak mantè : En prétendant lors du séminaire du mardi 20.09.2011 que l'EID se déroule sans accroc en « Métropole » et en Martinique. Et pas un seul DAPE poupésa démanti'y En osant affirmer   que L'EID rendra plus « confortable » l'exercice de nos métiers : alors que les conditions de travail éprouvantes deviendront épouvantables ; et que L'EID a pour objectif de préparer les suppressions de postes (un seul agent assurera ‐ mal ‐ toutes les taches)… Padavwa Michel SWIETON sé osi on lach, ki initil isidan: Car incapable en 6 mois d'aller à la rencontre des agents du réseau poupésa vwè é tann sa ki ka pasé réyèlman !! Car infichu apré 6 mwa de s'attaquer à une seule des difficultés minant leur travail et leur action ; ni de lancer un seul chantier (Conditions de travail, Santé, Relogements, Appui, Politique Marketing & Partenariat)!  Car pa asé Nonm pour expliquer à la DG l'impossibilité de déployer L'EID en Guadeloupe : déliquescence du Pôle Emploi ; refus des agents et opposition des O.S.dignes de ce nom ; conditions de travail explosives; priorité à accorder à la politique d'intervention... ! D'autant que la volonté de déployer L'EID ne repose sur aucune base sérieuse; et mieux, viole les accords signés: Protocole du 3 Février 2009 : « Compte tenu de la typologie de la demande d'emploi, la politique d'intervention doit être appropriée. Le schéma de délivrance des services sera conçu de telle sorte que les outils aident véritablement les conseillers à faire les diagnostics et à bâtir les parcours d'insertion. Cette question ne peut pas être détachée de celle des opportunités, des moyens d'insertion durable, des offres d'emploi et de formation, de l'étude des charges/moyens prévue. » (Accord du 03.02.2009 ‐ Titre 5 ‐ Paragraphe 2). Protocole du 28 Juin 2007 : « Les conditions de mise en oeuvre des programmes nationaux ainsi que des outils seront étudiés par la direction générale en relation avec
les directions régionales [dont celles de Guadeloupe], pour être adaptés et aménagés au contexte socioéconomique local. S'il y a lieu, des programmes dits « spécifiques » seront mis en oeuvre afin de répondre au mieux aux exigences sociales et économiques en Guadeloupe… ». Autrement dit, DG et DR entendent violer deux protocoles d'accord signés par eux avec ‐ notamment ‐ notre organisation syndicale agissant au nom des agents. Accords ayant touts deux pleine et entière valeur. Celui de 2009 intervenant – après validation par la DG – au lendemain de la création du Pôle Emploi. Et celui de 2007, qui à ce jour n'a fait l'objet d'aucune dénonciation. NOU PAKA PWAN'Y !!!


L'UGTG considère dès lors que la volonté d'imposer EID et ODIGO aux agents de Guadeloupe est aussi illégale que criminelle ; et constitue une nouvelle provocation.
L'UGTG considère que ses différents représentants aux instances représentatives (CHSCT – DP – CE) et paritaire (CPL) ne sont plus en mesure d'exercer leur rôle et d'assurer leur mission au service des agents.  
L'UGTG rend responsables la DG et la DR de l'irrémédiable dégradation ‐ qui ne fait que commencer ‐ des relations sociales à Pôle Emploi Guadeloupe.
L'UGTG EXIGE AVANT TOUTES CHOSES:
YONN, que la direction commence par régler les problèmes quotidiens qui se posent aux agents du réseau et des structures : application et mise en oeuvre des relevés de décisions, suite aux mobilisations de septembre à décembre 2010 ; règlement des problèmes soulevés pour la énième fois par les collègues de Saint‐Martin (cf. cahier de revendications du 22.09.2011) ;
, que la direction respecte et mette en oeuvre les volets liés à la politique d'intervention, à la déclinaison des programmes dits nationaux et au déploiement d'outils dits spécifiques ; au titre des protocoles d'accord du 28 Juin 2007 et du 03 Février 2009 ;  
TWA, le respect des instances représentatives du personnel (Transmission des documents obligatoires, consultation obligatoire ; Etude sur l'emploi TH…) ; le respect des organisations syndicales (réponses aux innombrables interpellations : CRAT, BOONE, CHAIS…) ; le respect des agents en répondant aux   problématiques (EPA ‐ Formation ‐ Evolution de carrière…) ainsi qu'aux situations individuelles (CIF ‐ Mutations ‐ CET…) ;
KAT, l'utilisation de ces milliers d'heures de formation dégagées comme par magie pour L'EID afin de former les agents (applicatifs, réglementation, presta. & mesures…).
SENK, l'ouverture des négociations prévues sur TOUS les points en suspens des accords de 2007 et 2009 (2).
En un mot : Kè YO a la Direksyon, komansé pa fè travay a YO ; rézoud lé pwoblèm… É BA LÉ AJAN ON FAVÈ !
UGTG Pole Emploi – Lundi 26 septembre 2011

DECLARATION A PROPOS DES POURSUITES ENGAGES CONTRE DEUX MILITANTS DE LA CGTG

U.G.T.G.
Pôle Emploi Guadeloupe
______________________________________________________________

La section UGTG Pôle Emploi a pris connaissance de l'appel à la solidarité lancé par les camarades de la CGTG Pôle Emploi, en raison des plaintes visant deux de ses dirigeants, Pascal BEAUJOUR et la secrétaire de section, Marie Agnès CASTROT.

Les dirigeants de la section syndicale UGTG Pôle Emploi ont aussi interpellé et interrogé les  différents protagonistes de la campagne orchestrée à l'encontre des militants syndicaux engagés sans relâche dans la défense des agents et usagers du service public ; en l'occurrence, la directrice territoriale déléguée par intérim de la zone Grande‐Terre, Mme  LAKE Liliane, le directeur régional M. Michel SWIETON, et son adjoint, M. DORSAN Eric. Maguy NICE étant en maladie...
Les militants de la section syndicale UGTG Pôle Emploi ont aussi largement échangé avec les collègues et les camarades travaillant au sein des agences Pôle Emploi de BaieMahault et de  SaintFrançois.
Aussi, après en avoir largement débattu à l'issue de la rencontre ayant opposé hier lundi 26 septembre 2011 les élus, représentants et délégués UGTG à la direction régionale (DORSAN Eric le matin, Michel   SWIETON tout l'après‐midi) au sujet des projets funestes de la direction  (EID – ODIGO) et de la situation calamiteuse du réseau et des structures, c'est donc en toute connaissance que L'UGTG exprime avec la plus grande force sa totale solidarité avec les camarades CASTROT et BEAUJOUR, et exhorte les agents à exprimer une pleine et entière solidarité à leurs deux collègues.
L'UGTG dénonce la répression – fruit d'une cabale et d'un traquenard dont sont victimes ces  deux dirigeants : en s'appuyant derrière une plainte de Mme Guyslaine BEAUZIERES déposée à la gendarmerie de Baie‐Mahault remontée et transmise à la direction régionale, d'une part, et un récit  hallucinant fait par Mme LAKE Liliane, d'autre part, la direction de Pôle Emploi entend bien faire taire une organisation syndicale luttant san bénékaké aux côtés des agents, des chômeurs et des précaires. S'agissant de BaieMahault, L'UGTG épouse sans réserve l'idée exprimée dans un tract par les  camarades de la CGTG, suivant laquelle « une prise de bec au travail se règle entre quatre yeux en s'expliquant directement entre hommes ou femmes, sans avoir recours à des faux semblants ou des faux fuyants. »  

L'UGTG relaye auprès de l'ensemble des agents de Pôle Emploi ses interrogations formulées à la direction, restées  sans réponse ; celleci se retranchant derrière l'enquête pénale en cours : dans quelles conditions des agents ont été sollicités pour servir de « témoin » ; dans quelles conditions, dans quel cadre un agent a‐t‐il été amené à conduire à bord de son véhicule personnel, aux heures de travail, la plaignante à la gendarmerie de Baie‐Mahault ? Est‐il vrai que l'agent ayant servi aux heures de travail de chauffeur, ignorait l'objet de la démarche, à savoir le dépôt d'une plainte ? 

L'UGTG dénonce le harcèlement dont est victime un « témoin » de la scène, la collègue et camarade ANDREZELOUISON ; qui, à ce jour, a reçu pas moins de trois (3) courriers – dont deux recommandés – de la direction régionale. Nous informons en passant qu'elle a aussi reçu la visite de gendarmes, sur son lieu de travail, à l'agence.  
L'UGTG exhorte la collègue Guyslaine BEAUZIERES à bien prendre toute la mesure des conséquences de sa décision de porter plainte contre une collègue et camarade oeuvrant sans relâche depuis 19 ans au service de tous.  
 Elle l'exhorte aussi à se faire à l'idée que la direction entend l'instrumentaliser, peut‐être avec son accord, pour décapiter une organisation syndicale en sanctionnant doublement (pénalement – professionnellement) sa principale dirigeante. Elle l'exhorte enfin à envisager d'autres voies et moyens pour régler le(s) problème(s) et difficultés qu'elle rencontre(ait) ou les difficultés qu'elle éprouve(rait) dans sa relation avec l'agent.
S'agissant de l'affaire de SaintFrançois, L'UGTG porte à la connaissance des agents les faits précis suivants :
Dans l'après‐midi du jeudi 14 septembre 2011, nous avons tenu au PEP une réunion d'information. Le lendemain, vendredi 15 septe mbre 2011, une réunion préparatoire du CHSCT se tenait sur L'EID à LOMBA. A cette occasion, nous avons interpellé le président du CHSCT – DORSAN Eric – sur l'absence des membres de la direction régionale (DTD – DR – CM – DIRSAO) chargés d'en assurer le déploiement. Il nous a alors été répondu, s'agissant de LAKE, qu'elle était indisponible, et n'avait pu se libérer. Et pour cause :

lundi 19 septembre 2011

E.I.D. POUR LES AGENTS DE L’INDEMNISATION, ON SEL CHWA : RÈFIZÉ !!!

(L’EID, LE TUTORAT & L’ANIMATION DE FORMATION DES AGENTS DU PLACEMENT)
L’EID permettra à la direction de supprimer les deux entretiens IDE et PPAE pour l’ensemble des demandeurs d’emploi, après l’inscription en ligne ou par téléphone. L’agent placement devra donc en 50 mn :
Réaliser l’inscription du demandeur d’emploi, Instruire la demande d’allocation (DAL), Contractualiser le PPAE, Effectuer la recherche d’offre d’emploi et la mise en relation… Et répondre aux questions du D.E. … Pour les collègues de l’ex ASSEDIC, L’EID pourrait ainsi signifier une diminution des taches. Il n’en est rien :
1. Travail sous double pression : les flux et les délais
Les agents de l’indemnisation, à l’origine issus des ASSEDIC ou recrutés sous le statut de Pôle Emploi, ont une activité qui se caractérise par une polyvalence liée à la pluralité de tâches contraintes. Qu’il s’agisse de l’accueil de premier niveau, de l’Accueil Relation Clients (ARC), de l’Accueil Traitement Téléphonique (ATT), de l’Inscription Demandeur d’Emploi (IDE), ou encore de la liquidation des dossiers, les agents de l’indemnisation sont soumis à une double pression ; les flux et les délais. A l’accueil, 80% des demandes portent sur des questions d’allocation.
 A l’accueil de premier niveau, ils sont face aux demandeurs d’emploi qui veulent une information immédiate.
 A l’Accueil Relation Client, ils reçoivent les demandeurs d’emploi sur le flux qui ont une question spécifique. Ils doivent y apporter une réponse dans un délai limité, en théorie, d’une quinzaine de minutes. 
 A l’Accueil Traitement Téléphonique, ils traitent par téléphone les demandes régionales émanant du 3949.
 En Inscription Demandeur d’Emploi, ils disposent de 30 minutes pour réaliser l’inscription de demandeur
d’emploi et l’instruction de la demande d’allocation.
 La liquidation, correspond à l’étude d’une demande d’allocation à partir des justificatifs nécessaires à la prise de décision de définitive. Elle doit être faite dans un délai de 15 jours après réception du dossier en back‐office. Cette double pression est liée au temps imparti pour réaliser la tâche et au nombre de DE qui sont en attente d’une réponse. Cette pression conduit les agents à liquider des dossiers ou bien à traiter les séquelles (BO2) entre deux entretiens lors de l’ARC.

La plupart de ces tâches requièrent des compétences techniques reposant sur la connaissance de la réglementation, acquises par un cycle de formation d’au moins 3 mois suivi d’un tutorat sur 6 mois, et confortée par une expérience professionnelle prolongée. Parallèlement à ces compétences, d’autres compétences liées spécifiquement à la relation de service apparaissent, d’ordre relationnel et pédagogique. Ces compétences ont à s’exercer sur des questions portant, notamment, sur les erreurs de paiement, les conseillers doivent faire preuve de clarté et de pédagogie dans leurs explications. Ils doivent se mettre à la portée du Demandeur d’emploi pour lui fournir une réponse claire, tout en gérant les incompréhensions, les agacements voire l’agressivité (cf. l’agression de Morne à L’Eau jeudi 15 septembre 2011). Ce travail en flux tendu a des conséquences sur l’état de santé physique et mentale des agents : grande fatigabilité et impression de devoir bâcler le travail... (Rapport d’expertise EID Basse Normandie – ISAST)

2. Double sollicitation :
Dans la plupart des agences, les agents de l’indemnisation sont minoritaires. Leur effectif oscille entre 4 et 7 agents. Ce sous‐effectif place les agents de l’indemnisation dans une situation ambivalente. Au sein de l’agence, ils possèdent la connaissance qui souvent pousse le demandeur à venir : l’indemnisation. De fait, ils sont souvent positionnés à l’accueil de premier niveau et en ARC, mais ils sont aussi très souvent sollicités par leurs collègues du placement. Cette sollicitation est à la fois valorisante, mais aussi source de pénibilité chez les agents de l’indemnisation.Les agents de l’indemnisation auront ainsi à transmettre leurs savoirs et seront sollicités en permanence à cette fin. Leur disponibilité a pour conséquences des interruptions dans leur travail au quotidien, or la liquidation d’un dossier nécessite d’être concentré et cela n’est pas toujours possible puisque, souvent, ils sont les seuls à pouvoir débloquer une situation. Cette double sollicitation des agents participe à la dégradation de leurs conditions de travail, déjà perturbée par la fusion. (Idem)

3. Surcharge de travail :
Avec L’EID, le nombre de dossiers à traiter en BO augmentera. Cette augmentation sera liée :
 Aux erreurs quant à l’instruction de la DAL (erreurs sur les demandes de pièces complémentaires). En BO, les agents devront donc faire des demandes de pièces complémentaires. Augmentant ainsi leur charge de travail, rallongeant d’autant les délais de traitement, exacerbant le mécontentement des usagers.
 A l’absence de liquidation totale au cours de l’EID. En raison du simple fait que l’on ne peut former un agent ni en 4 jours, ni en quatre semaines !

4. Efficacité moindre :
A. Liée à un manque d’échange Les réunions de service dans lesquelles plus de 80% du temps est consacré à des problèmes d’accueil, d’inscription ainsi qu’aux indicateurs de l’activité du placement et autres changements réglementaires participent de cette dégradation des échanges.

Ce dernier point renforce la perte de compétences, les agents n’ayant plus suffisamment de temps propre pour traiter des sujets relatifs à l’indemnisation. D’autant que partout, les agents de l’indemnisation sont isolés dans la masse des agents du placement.
B. Liée à l’environnement de travail
L’environnement de travail, ressource première pour l’activité, a été bouleversé à la suite de la fusion. Dans les sites ASSEDIC, les agents de l’indemnisation bénéficiaient d’un espace personnel propice aux activités qui demandent de laconcentration (liquidation de dossier).
L’accueil du demandeur dans un lieu unique permettait de garantir la confidentialité.
Dans le cas des sites bi‐localisés, la mobilité d’un site à l’autre, selon les jours de la semaine, est requise. Ce qui conduit à des déplacements (quelquefois dans la journée) et a pour effet de ne plus faire bénéficier les agents du placement de « ressources » proches.
Cette situation fait perdre du temps et rend moins efficace : « En changeant de bureau tous les jours, c’est comme conduire une voiture qui n’est pas la sienne, on perd du temps avant de démarrer, il faut régler le siège, les rétros… ».
5. Absence de formation :
Hier (ex ASSEDIC) comme aujourd’hui (Pole Emploi) les directions successives ont été incapables d’assurer la formation adéquate des collègues de l’indemnisation : refus de formation, non prise en compte des souhaits de formation exprimés lors des EPA, utilisation des demandes de formation contre les agents pour les invalider et leur refuser tout avancement et toute évolution de carrière (puisqu’eux‐mêmes « reconnaissaient » ainsi leurs « lacunes »).
C’est pourtant cette Direction qui – jodila ‐ est en mesure de libérer des « plages de 4 jours de formation» pour tous les agents du placement ; invite les agents indemnisation à assurer le tutorat de ces derniers ; et ainsi à autodévaloriser leurs métier & compétences, fondés sur des connaissances techniques réglementaires durement acquises ! Demain, les mêmes cadres et dirigeants viendront les inviter à « basculer sur la double compétence » afin de prétendre à une hypothétique évolution de carrière… ou pour éviter d’avoir à prendre le chemin de la porte de sortie…Tous ces éléments, constats, réquisitoires contre le principe même de L’EID et contre ses conséquences sont en grande partie extraits des multiples rapports d’expertise réalisés sur L’EID !
CONCLUSION : Dans ce contexte, l’EID apparaît d’ailleurs comme une provocation supplémentaire. L’EID est selon la Direction considéré comme un acte métier du placement, ce sont donc préférentiellement les agents de placement qui sont appelés à le mettre en oeuvre. Mais cela ne pourra pas se faire sans la collaboration au quotidien des agents d’indemnisation, qu’en retireront‐ils ?! (Rapport d’expertise IDF ‐ ERETRA). AHAK !!!
Padavwa L’EID est la négation même de leur métier et de leurs compétences, é padavwa chat chodé pè dlo fwèt, L’UGTG exhorte donc TOUS les collègues de l’indemnisation à refuser le piège tendu par une Direction cynique, composée d’une bande de séléra ozabwa, qui leur dit en substance : Zò ja mouyé, zò pé byen bényé !
Traduction : ces collègues ayant déjà perdu le cadre ainsi que l’essentiel des conditions de travail qui étaient les leurs, devraient maintenant sacrifier leur métier, renoncer à leur carrière et – à terme – préparer la perte de leur emploi !
Tousa, au nom du D.E. dont L’EID tendrait à faciliter les démarches en lui offrant un interlocuteur unique. MANTI ! : 
La dualité des interlocuteurs ne semble pas le perturber et les doubles objectifs traités séparément peuvent être considérés comme une aide à scinder la réflexion en deux étapes distinctes. (Rapport d’expertise AUVERGNE ‐ SECAFI)
UGTG POLE EMPLOI,
Lundi 19 septembre 2011

PITYÉ POU BOONE !

SI BOONE SWÈF : I KÉ FO BAY DLO …
MEN SI SÉ FEN I FEN : NOU KÉ BAY MANJÉ AY !




Deux mois après son arrivée – et comme il fallait s’y attendre – le nouveau directeur de l’agence de Saint-François désidé mèt an wout si Travayè. Parce qu’il est missionné pour cela : Fè moun maché kochi é bésé tèt !

Tutoyant des Nonm é Fanm tenus eux de le vouvoyer, symbole de l’héritage colonial et raciste ; Concoctant ses propres formulaires RH, symbole du mépris du droit des agents ; Imposant le dépôt de congés prévisionnels semestriels, lorsque lui prend à loisir des congés sitôt son arrivée ; Provoquant un délégué UGTG du personnel, en lui prêtant des jours d’absence imaginaires ; Usant de sa rouerie pour tenter de domestiquer une jeune REP, ki dwètèt rété vijilan ; Déployant douvan douvan son EID… le dénommé Richard BOONE pati pou lè mal

Nouvelle illustration de l’état d’esprit animant cet énergumène : l’agression perpétrée en ELD contre un REP qui l’interrogeait sur le sens d’une de ses décisions,  édictée en son absence. A savoir, qu’il était dorénavant le seul habilité à autoriser la moindre absence d’un agent. Y compris en … sa propre absence. Auquel cas, - précisait-il, après l’avoir déjà affirmé en réunion de service devant des collègues médusés – l’agent devra préalablement le joindre sur son portable. Ni plis Ni mwen ; et à se demander comment une telle dérive a pu être passée sous silence.

Décision autoritariste, d’autant plus absurde & inacceptable que l’Agence (Saint-François) est sur 2 sites.
Décision sortie tout droit du cerveau d’un enragé entendant invalider d’un coup les trois autres membres de l’ELD. Ainsi, un agent du site ex-assédic pourra tout bonnement se lever et s’en aller sans même avoir à en informer ni REP ni ADAPE ; car déjà ayant obtenu l’autorisation nécessaire et exclusive par mail ou par téléphone.
Décision sur-mesure car validée – plaide t-il maintenant – par SWIETON lui même… Qui a manqué, ce faisant d’en informer « le reste » des membres de l’encadrement de Pôle Emploi Guadeloupe ; en particulier  ceux d’Agences comme Morne à L’eau (3 sites).
Décision qui tend à faire de BOONE on Mèt é Sényè an didan Ajans AY ! Un préalable à toutes les dérives… Et comme on pouvait le prévoir : sa pa tadé

Sitôt l’échange engagé quant aux conséquences de cette décision sur la relation ADAPE-REP-AGENTS, BOONE téka lévé cho. Assénant la table de coup de poings rageurs, hurlant et vociférant… cherchant donc manifestement l’affrontement physique avec le REP ki lésé’y fè tout maji AY !  Avant que celui-là même qu’il entend par dessus-tout invalider (le directeur d’agence adjoint) ne parvienne péniblement à le ramener à un semblant de raison et de calme.

L’UGTG considère que cette agression est une nouvelle provocation (« physique », cette fois-ci) de BOONE à l’égard du collègue et du camarade ; qu’il invite à éviter à tout prix toute situation de vis-à-vis avec son agresseur. Car l’intention de SWIETON & de BOONE est bien de fè rézon AY pasé pou tò !

L’UGTG considère que cette agression vise plus largement à intimider l’ensemble du collectif de Saint-François : Si BOONE peut faire preuve en toute impunité d’une telle agressivité vis-à-vis d’un membre de l’ELD, de quoi n’est-il pas capable à l’égard des autres agents ; à quoi ne n’a t’on pas autorisé (SWIETON)…

L’UGTG considère comme étant d’une particulière gravité les propos tenus dans la foulée : « à Pôle Emploi, vaut mieux avoir les mains dans la poche ». Probablement pour ne pas avoir à en coller une à quelque macaque qui passerait par là. Nou pwan nòt é péké maché épi men annou an pòch annou

L’UGTG considère enfin que la direction régionale de Pôle Emploi Guadeloupe porte de lourdes responsabilités :
·        En raison du silence de la hiérarchie qui entend couvrir BOONE: plus de 24 heures après,…, yo pòkò di on mo, ni fè on jès ! La DTD Lilliane LAKE, informée mais tentant d’étouffer l’affaire. 

·        En raison de la caution apportée par SWIETON à son acolyte : joint par téléphone, mercredi après-midi à la DG où il procédait aux formalités administratives pour l’importation du  SUPER BOONE chargé de diriger le réseau, sa première réaction fut de nous dire : « il faut le comprendre… ce sont des réactions humaines ». Et apré nou koumansé salé kò ay de proposer l’inadmissible : « à mon retour, je vais réunir les protagonistes » ; plaçant ainsi sur le même plan agresseur et victime, un DAPE débylé et un collègue qu’il agresse faute de parvenir à l’invalider… Sé donk on jirispridans…

·        En raison du dé pwa dé mizi appliqué aux agents de Guadeloupe : là convoquée derechef en suite à une altercation ; ici, invité à se taire et à courber l’échine face à BOONE. Nou ka mandé apliké menm jirispridans la é fouté kolèg la lapé !…

·        En raison du fait que le traitement particulier réservé à ce collègue représentant du personnel par un nouvel arrivant… indique que BOONE a bien été briefé par sa hiérarchie à son arrivée… et que l’engagement syndical de l’agent a été exposé…
L’UGTG réaffirme que la direction régionale doit régler le cas  BOONE :
Davwa, kalòt pakay san koudpyé
L’UGTG appelle les collègues à se préparer poupésa voyé BOONE alé :
Davwa fo pa bwè soup la cho

Men fo bay manjé ay !

JOUNAL AN NOU n° 35 - Nou patini lè chwa : Sé swa YO swa NOU !

 Hier, simples marionnettes de la politique raciste et coloniale appliquée à la Guadeloupe, les cadres dirigeants de Pôle emploi régional sont aujourd’hui mofwazé an zonbi errant sans but dans les dédales de l’Immeuble LOMBA.
Appliquant à la lettre la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) : réduction des budgets alloués à la lutte contre l’illettrisme, à la remise à niveau, à la formation professionnelle et continue; réduction du nombre, des taux de prise en charge et de la durée des contrats aidés. Poursuivant avec zèle le démantèlement du service public et le démounaj des agents. Dans le même temps, les pouvoirs publics (Etat,
Conseil régional, Conseil général) poursuivent la politique visant à consolider le chômage, la misère et l’exclusion sociale : 62 000 chômeurs, 56 000 bénéficiaires du RSA, 25% d’illettrés au sein de la population guadeloupéenne. Leur projet : la promesse d’un « développement économique » et la « création d’emplois ». Leur unique moyen d’y parvenir: Congrès, forums, colloques, assises, journées portes ouvertes, plans jeunes… égrenés à longueur de journée, à longueur de pages et à longueur d’antenne par des médias complices. Nou ja konèt... 

Dans le même temps, loin de ces maskarad é blag a mas, les agents de Pôle emploi tentent seuls de continuer à donner du sens à leur mission : inscrire, indemniser, favoriser la réinsertion de milliers des leurs, monter une prestation, prescrire une formation, animer des ateliers ou accompagner la recherche d’emploi. Seuls, car depuis 2010 la Politique pour l’emploi et la formation des Guadeloupéens - hier défaillante - est inexistante.
Ainsi, les 8 premiers mois de l’année s’achèvent sans qu’aucune formation collective (AFCC) ne soit lancée. Les aides individuelles à la formation (AIF) se comptent sur les doigts de la main : 15 (chiffre avancé par AMORIN en C.E. sous le regard défait de SWIETON) car le DIRSAO & la DIRMOA ont attendu 6 mois pour PRODUIRE un document d’aide à la prescription, signe de leurs difficultés à comprendre ce qu’ils demandent aux agents d’appliquer. Les agences jonglent avec des budgets de chèque qualification sans cesse réduits, en attendant sa  disparition programmée… une fois le « climat social » apaisé par la répression d’état et l’omerta des médias. Une liste d’attente indicible et honteuse - donc non rendue publique - pour le CRFP...
Même constat sur la politique partenariale.

Politique de la chaise vide, systématique : Pas un cadre dirigeant aux réunions du SPER sur l’illettrisme, la formation ou l’’insertion. Et censure de l’information vers le réseau (compte -rendu de réunions pourtant adressés aux DIRSAO & au DR).

Même constat pour l’immobilier : CAP sur des projets douteux ou sur des bâtiments inadaptés aux conditions de travail, inadaptés pour la réception des chômeurs, n’offrant aucune ventilation naturelle (béton brut et fenêtres de verre), non modulables alors que l’aménagement des espaces intérieurs ne cesse d’évoluer. 

Mieux, un groupe pour le changement immobilier - DAF, DR-A, Responsable immobilier - se réunit dans la plus totale opacité… En l’absence de la RRS (pou i pa enmewdé moun épi pwoblem a risques, santé, sécurité, conditions de travail), en l’absence du service informatique, en l’absence de toute information du C.E. et du CHSCT… Interpellée par L’UGTG la responsable du groupe affirme que ces réunions ont pour
objectif « le suivi des chantiers en cours ». Manti ay ! Il s’agit, là aussi de mettre en oeuvre le volet immobilier de la RGPP à Pôle emploi Guadeloupe : « réduire à terme la surface occupée de 60.000 mètres carrés. » L’UGTG pose donc la question au directeur régional : combien de mètres carrés la Guadeloupe devra t’elle rendre à la DG ? Autrement dit, combien d’agences ne seront pas relogées parmi celles qui attendent depuis des lustres (MAE – ST-FRANCOIS – B-M) ?
Même constat pour l’Opérationnel : foultitude de projets que l’on tente d’imposer sans débat ni consultation (ODIGO, EID, BRSA…); un bordel monstre entretenu à la DIRSAO; avalanche de mails se contredisant les uns les autres; perpétuelle réorganisation du service…

Même constat sur les droits des agents: des responsables d’agence tentant tour à tour d’infantiliser ou domestiquer les agents. Et faute d’y parvenir : de les réduire ou les invalider. La direction a donc déclaré la guerre aux agents et à leurs droits; mais aussi lancé une offensive générale contre le service public de l’emploi et de l’indemnisation.

Nou patini le chwa : Sé swa YO swa NOU.





TOUDI PA KWIT !
Chodyè ka di kannari bonda ay nwè...
Dans un tract diffusé le 2 août dernier, la
camarade secrétaire de la section CGTG s’en
prenait à la secrétaire du C.E.P.E.G en raison
de l’annulation d’une réunion du comité
d’entreprise. Il y était dit que :
« En juillet, par un mail succint de DORSAN nous
avons appris que la réunion était annulée. En août
la réunion devait se tenir aujourd’hui 2 août.
Cette fois ci, ni la direction, ni la secrétaire du CE
ne daignent nous informer ! Tout le monde semble
être en vacances et la vie continue ! »
Pour le coup et en passant, c’est tout d’abord
un mauvais procès fait à DORSAN Eric, dont
l’absence était motivée par des raisons familiales
plus qu’impérieuses. La camarade eut
donc été mieux avisée de se renseigner
avant…
C’est aussi et surtout un très mauvais procès
fait à une militante par une secrétaire perpétuelle
feignant d’ignorer que l’actuelle secrétaire
du C.E. consacre 365 jours au C.E., san
pwan on sèl jouné favè, ni konèt on sèl jou
répi. E kè i ni osi fanmi...
Nous tenons donc à rétablir cette vérité là
auprès des collègues qui doivent aussi savoir
c’est le D.R. qui assure la présidence et la
convocation des élus de cette instance (SRH).
C’est enfin la preuve d’une mémoire
défaillante et d’une certaine inconséquence
:
Puisque la même avait (de bon droit) koulé
plusieurs réunions du C.E. au cours des 18
derniers mois, sans qu’une seule fois l’UGTG
ne se désolidarise ni verbalement ni par écrit.
Mieux : nous avons même dénoncé l’avertissement
dont elle avait fait l’objet et exigé
aussi le retrait des komando ventrus censés
assurer la protection de P. DUMIRIER contre
un groupe de femmes spoliées;
Puisqu’elle-même n’a guère daigné dépi 2010
prendre l’attache de la secrétaire du C.E.:
Si’w pa di mwen bonjou, an pépa di’w awa
En guise de conclusion, nous ne pouvons
donc qu’inviter notre camarade secrétaire de
la CGTG à retrouver un peu de lucidité et à
reprendre le chemin de la lutte unitaire pour
la défense des droits des agents, le respect des
IRP, et la défense du service public.
Hier, simples marionnettes de la politique raciste
et coloniale appliquée à la Guadeloupe, les
cadres dirigeants de Pôle emploi régional sont
aujourd’hui mofwazé an zonbi errant sans but
dans les dédales de l’Immeuble LOMBA.
Appliquant à la lettre la Révision Générale des
Politiques Publiques (RGPP) : réduction des
budgets alloués à la lutte contre l’illettrisme, à
la remise à niveau, à la formation professionnelle
et continue; réduction du nombre, des taux
de prise en charge et de la durée des contrats
aidés. Poursuivant avec zèle le démantèlement
du service public et le démounaj des agents.
Dans le même temps, les pouvoirs publics (Etat,
Conseil régional, Conseil général) poursuivent
la politique visant à consolider le chômage, la
misère et l’exclusion sociale : 62 000 chômeurs,
56 000 bénéficiaires du RSA, 25% d’illettrés au
sein de la population guadeloupéenne. Leur
projet : la promesse d’un « développement
économique » et la « création d’emplois ». Leur
unique moyen d’y parvenir: Congrès, forums,
colloques, assises, journées portes ouvertes,
plans jeunes… égrenés à longueur de journée, à
longueur de pages et à longueur d’antenne par
des médias complices. Nou ja konèt...
Dans le même temps, loin de ces maskarad é
blag a mas, les agents de Pôle emploi tentent
seuls de continuer à donner du sens à leur mission
: inscrire, indemniser, favoriser la réinsertion
de milliers des leurs, monter une prestation,
prescrire une formation, animer des ateliers
ou accompagner la recherche d’emploi.
Seuls, car depuis 2010 la Politique pour
l’emploi et la formation des Guadeloupéens
- hier défaillante - est inexistante.
Ainsi, les 8 premiers mois de l’année s’achèvent
sans qu’aucune formation collective (AFCC) ne
soit lancée. Les aides individuelles à la formation
(AIF) se comptent sur les doigts de la
main : 15 (chiffre avancé par AMORIN en C.E.
sous le regard défait de SWIETON) car le DIRSAO
& la DIRMOA ont attendu 6 mois pour
PRODUIRE un document d’aide à la prescription,
signe de leurs difficultés à comprendre ce
qu’ils demandent aux agents d’appliquer.
Les agences jonglent avec des budgets de chèque
qualification sans cesse réduits, en attendant sa
disparition programmée… une fois le « climat
social » apaisé par la répression d’état et l’omerta
des médias.
Une liste d’attente indicible et honteuse - donc
non rendue publique - pour le CRFP...
Même constat sur la politique partenariale.
Politique de la chaise vide, systématique :
Pas un cadre dirigeant aux réunions du SPER
sur l’illettrisme, la formation ou l’’insertion. Et
censure de l’information vers le réseau (compte
-rendu de réunions pourtant adressés aux DIRSAO
& au DR).
Même constat pour l’immobilier : CAP
sur des projets douteux ou sur des bâtiments
inadaptés aux conditions de travail, inadaptés
pour la réception des chômeurs, n’offrant aucune
ventilation naturelle (béton brut et fenêtres
de verre), non modulables alors que l’aménagement
des espaces intérieurs ne cesse d’évoluer.
Mieux, un groupe pour le changement immobilier
- DAF, DR-A, Responsable immobilier - se
réunit dans la plus totale opacité… En l’absence
de la RRS (pou i pa enmewdé moun épi pwoblem a
risques, santé, sécurité, conditions de travail),
en l’absence du service informatique, en l’absence
de toute information du C.E. et du
CHSCT… Interpellée par L’UGTG la responsable
du groupe affirme que ces réunions ont pour
objectif « le suivi des chantiers en cours ». Manti
ay ! Il s’agit, là aussi de mettre en oeuvre le
volet immobilier de la RGPP à Pôle emploi
Guadeloupe : « réduire à terme la surface occupée de
60.000 mètres carrés. » L’UGTG pose donc la
question au directeur régional : combien de
mètres carrés la Guadeloupe devra t’elle rendre
à la DG ? Autrement dit, combien d’agences ne
seront pas relogées parmi celles qui attendent
depuis des lustres (MAE – ST-FRANCOIS – B-M) ?
Même constat pour l’Opérationnel : foultitude
de projets que l’on tente d’imposer sans
débat ni consultation (ODIGO, EID, BRSA…); un
bordel monstre entretenu à la DIRSAO; avalanche
de mails se contredisant les uns les autres;
perpétuelle réorganisation du service…
Même constat sur les droits des agents:
des responsables d’agence tentant tour à tour
d’infantiliser ou domestiquer les agents. Et faute
d’y parvenir : de les réduire ou les invalider.
La direction a donc déclaré la guerre aux
agents et à leurs droits; mais aussi lancé
une offensive générale contre le service
public de l’emploi et de l’indemnisation.
Nou patini le chwa : Sé swa YO swa NOU.
A PROPOS DE LA SITUATION DU PÔLE EMPLOI:
Nou patini lè chwa : Sé swa YO swa NOU !
NIMEWO 35 : RANTRÉ LENDI 5 SEPTANM 2011
UGTG-POLE EMPLOI
JOUNAL AN NOU
http://ugtg-pole-emploi-guadeloupe.blogspot.com/
http://ugtg.org/
UGTG - POLE EMPLOI
Rue des Filaos
Immeuble Pôle emploi
97 130 CAPESTERRE BELLE EAU