UNION GENERALE DES TRAVAILLEURS GUADELOUPEENS
lundi 19 décembre 2011
Signature d'une convention ADI/SEMAG pour l'embauche des Brsa
mardi 29 novembre 2011
Agression au Pôle emploi de Vandoeuvre suite à une évaluation en milieu de travail
Des vigiles se relaient désormais dans les locaux de Pôle Emploi, à Vandœuvre, afin d'éviter toute nouvelle agression des personnels de l'agence. Des vigiles se relaient désormais dans les locaux de Pôle Emploi, à
Vandœuvre, afin d'éviter toute nouvelle agression des personnels de l'agence. Un demandeur d'emploi passablement énervé s'en est effectivement pris à des agents, vers midi, mercredi 23 novembre. Le chômeur venait de passer quelques jours dans une entreprise, dans le cadre d'une évaluation destinée à lui permettre de découvrir un milieu professionnel. Il a déboulé à l'agence de Vandœuvre en se plaignant de ne pas avoir été payé.« Le demandeur d'emploi n'a certainement pas compris le dispositif, qui ne prévoit aucun salaire. Il ne s'agissait pas d'un travail, mais d'une découverte d'entreprise », précise Yann Venier, délégué CGT à Pôle Emploi. Et de souligner que « certains employeurs se servent de ce type de passage en entreprise pour avoir une main-d'œuvre gratuite… »Quoi qu'il en soit, le demandeur d'emploi a commencé par insulter la personne chargée de l'accueil, avant de s'en prendre à un autre employé qui tentait de le raisonner. Les deux hommes en sont venus aux mains. La directrice de l'agence est intervenue. Elle a été molestée. L'agresseur a
ensuite quitté les lieux. « L'agressivité va augmenter… »L'événement a provoqué un émoi considérable parmi les personnels de l'agence de Vandœuvre. « Je suis arrivé sur site avec le secrétaire du CHSCT. La direction a accepté de fermer l'agence pour l'après-midi, afin que les agents puissent décompresser », témoigne Ludovic Louis, secrétaire du CE et délégué SNU. Le travail a repris le lendemain matin. La direction de Pôle Emploi a pris certaines mesures à la suite de cette agression. Des aménagements mobiliers vont être effectués pour éviter que les employés ne puissent plus être physiquement pris à partie.Un dispositif d'alerte sera également relié au centre de sécurité des Nations, afin que les forces de l'ordre puissent intervenir aussi vite que possible, et un vigile a été mis en place pour une durée de quinze jours.« Le vigile n'est pas une solution satisfaisante, même s'il rassure les personnels », assure Ludovic Louis. Son collègue de la CGT partage cet avis. « L'agressivité des demandeurs d'emploi augmente en raison de la dégradation des services de Pôle Emploi. Plutôt que de prendre des vigiles, de jouer l'escalade, nous demandons des moyens en personnels. Qu'on arrête de casser les équipes et de dégrader les services ! » La grève du 14 novembre, à Pôle Emploi, portait précisément sur ces revendications.
Agression au Pôle emploi de Vandoeuvre suite à une évaluation en milieu de travail
Nancy : des vigiles à Pôle Emploi
Est Républicain 29 novembre 2011
Des vigiles se relaient désormais dans les locaux de Pôle Emploi, à Vandœuvre, afin d'éviter toute nouvelle agression des personnels de l'agence.
Des vigiles se relaient désormais dans les locaux de Pôle Emploi, à Vandœuvre, afin d'éviter toute nouvelle agression des personnels de l'agence.
Un demandeur d'emploi passablement énervé s'en est effectivement pris à des agents, vers midi, mercredi 23 novembre. Le chômeur venait de passer quelques jours dans une entreprise, dans le cadre d'une évaluation destinée à lui permettre de découvrir un milieu professionnel. Il a déboulé à l'agence de Vandœuvre en se plaignant de ne pas avoir été payé.
« Le demandeur d'emploi n'a certainement pas compris le dispositif, qui ne prévoit aucun salaire. Il ne s'agissait pas d'un travail, mais d'une découverte d'entreprise », précise Yann Venier, délégué CGT à Pôle Emploi. Et de souligner que « certains employeurs se servent de ce type de passage en entreprise pour avoir une main-d'œuvre gratuite… »
Quoi qu'il en soit, le demandeur d'emploi a commencé par insulter la personne chargée de l'accueil, avant de s'en prendre à un autre employé qui tentait de le raisonner. Les deux hommes en sont venus aux mains. La directrice de l'agence est intervenue. Elle a été molestée. L'agresseur a ensuite quitté les lieux.
« L'agressivité va augmenter… »
L'événement a provoqué un émoi considérable parmi les personnels de l'agence de Vandœuvre. « Je suis arrivé sur site avec le secrétaire du CHSCT. La direction a accepté de fermer l'agence pour l'après-midi, afin que les agents puissent décompresser », témoigne Ludovic Louis, secrétaire du CE et délégué SNU.
Le travail a repris le lendemain matin. La direction de Pôle Emploi a pris certaines mesures à la suite de cette agression. Des aménagements mobiliers vont être effectués pour éviter que les employés ne puissent plus être physiquement pris à partie.
Un dispositif d'alerte sera également relié au centre de sécurité des Nations, afin que les forces de l'ordre puissent intervenir aussi vite que possible, et un vigile a été mis en place pour une durée de quinze jours.
« Le vigile n'est pas une solution satisfaisante, même s'il rassure les personnels », assure Ludovic Louis. Son collègue de la CGT partage cet avis. « L'agressivité des demandeurs d'emploi augmente en raison de la dégradation des services de Pôle Emploi. Plutôt que de prendre des vigiles, de jouer l'escalade, nous demandons des moyens en personnels. Qu'on arrête de casser les équipes et de dégrader les services ! »
La grève du 14 novembre, à Pôle Emploi, portait précisément sur ces revendications.
Philippe MERCIER
mercredi 23 novembre 2011
Courrier d'un directeur de site sur le site lafusionpourlesnuls
Salut LFPLN !
Je vous lis depuis le début et j'avoue être jalous(e) de ne pas avoir eu cette idée plus tôt. En tant que responsable d'une petite structure de PE, on dit manager(e), j'ai souvent recours à vos bons textes. Notamment pour communiquer sur les projets de la direction nationale ou régionale. Donc soyez remercié(e)s de l'aide que vous m'apportez.
J'hésite à vous écrire depuis cet été. Non pas que je veuille vous faire partager mes vacances, là j'aurais pensé à envoyer des cartes postales, mais plutôt parceque comme responsable de site la direction essaye de nous intimider pour qu'en collaborateur hautement responsable nous soyons dignes de la confiance qu'elle nous porte. Et pour la direction, être digne, c'est se taire. Cela me fait quand même doucement rigoler. Mais, sous cape, pour ne pas être vu(e) ou entendu(e).
Et puis la semaine dernière après quelques échanges hiérarchiques je me suis dit que quand même tout cela ne pouvait pas durer sans que je finisse par relever la tête. Il est temps, grand temps, de s'indigner. Je ne supporte plus de ne pas avoir les moyens de mon travail, de ma mission.Je ne sais pas encore si il faut parle de "Résistance" mais il me semble nécessaire, pour la sauvegarde de la mission de service public qui nous incombe, de prendre la parole.
Cela fait un certain temps que j'encaisse les coups en provenance de la direction, mais aussi il faut bien l'avouer de la part des agents. Pour ce qui les concerne je le comprends et je l'accepte. Je pense même que cela fait partie des responsabilités managériales. C'est d'autant plus acceptable que l'on est soutenu(e) par sa hiérarchie. Mais aujourd'hui ce n'est plus le cas ! Le jeu de la direction consiste à nous responsabiliser de tous les maux et surtout les pires.
Alors je vous glisse le sujet qui a fait déborder le vase : les effectifs. Tout le monde s'accorde pour dire que nous manquons cruellement d'agents. Sauf que dans le même temps, et dans le cadre d'entretiens billatéraux, cette direction s'évertue à démontrer que certaines agences sont en "sur-effectif" (sic) et fait mine de ne pas comprendre la baisse de certains résultats sur l'offre ou la hausse des délais sur l'IDE ou l'EID. Jusqu'à maintenant la bataille était rude pour se faire entendre dans ses comptages et recomptages des effectifs : equivalent temps plein, agents payés, agents présents, en formation, en maladie, ...Tout était fait pour réduire à sa plus simple expression l'absentéisme récurrent et en augmentation afin de vous faire comprendre que d'abord c'est pire ailleurs, sous entendu voyez comme vous êtes chanceus(e) et qu'ensuite c'est avant tout une question d'organisation, sous entendu voyez comme vous faites mal votre travail. Mais depuis quelques temps il y a une nouvelle chanson qui arrive : "si les agents sont absents c'est parce que vous n'etes pas capables de les interesser à leur travail , c'est parce que votre organisation est anxiogène". Ainsi donc, si jusqu'à maintenant nous avions à supporter les critiques de la hiérarchie quant à la désorganisation due à l'absentéisme et son impact sur les résultats d'activité, nous voilà maintenant responsables, nous, les directrices et directeurs de sites, de l'absenteisme chronique de nos agents. Oui la maltraitance managériale peut avoir des conséquences sur la santé des collaborateurs. Oui un petit chef ou une petite cheftaine peut faire de gros dégats sur le mental de ses collaborateurs. Oui l'absentéisme est un indicateur de malaise. Mais quand il prend des proportions telles qu'il se retrouve en augmentation dans l'ensemble d'uné région et dans tous ses sites comment peut-on parler d'un système de management anxiogène qui s'arrêterait juste au niveau des directrices et directeurs de site??? A l'ennoncer de tels propos j'avoue être resté(e) le bec cloué. Mais pouvait-il en être autrement devant tant de mauvaise foi ?
Donc pas grand chose en apparence. Mais un besoin fort de le partager avec vous. Et je crains fortement avoir de nouvelles occasions de revenir.
LesJambesdel'emploi qui courent derrière une tête bien éloignée...
lundi 21 novembre 2011
UGTG : MOBILIZASYON KONT REPRESYON !
JÉDI 24 NOVANM 2011 :
RÉPRÉSYON AWA!
SENDIKALIS PA KRIMINÈL – RESPÉ POU TRAVAYÈ !
- Pour la défense des libertés syndicales ;
Pour la défense des travailleurs et militants syndicalistes ;
- Pour la reconnaissance de l’UGTG dans toutes les instances ;
- Pour la défense des libertés fondamentales ;
- Pour le droit de revendiquer et de se battre pour ses revendications ;
- Pour le droit de se syndiquer dans le syndicat de son choix ;
- Pour l’arrêt des poursuites et condamnations à l’encontre des syndicalistes ;
- Pour l’arrêt des prélèvements ADN sur les syndicalistes ;
- Pour dire NON à la criminalisation de l’action syndicale ;
- Pour défendre l’UGTG, syndicat de lutte de classe et de ligne de masse au
service des Travailleurs et du Peuple de Guadeloupe ;
- Pour dire NON A LA REPRESSION – SENDIKALIS PA KRIMINÈL !
SOLIDARITÉ ÉPI TOUT TRAVAYÈ KONT RÉPRÉSYON
MOBILIZASYON DOUVAN TRIBINAL LAPWENT:
JÉDI 24 NOVANM 2011 A 8tè é dimi !
NOU PÉKÉ FÈ DÈYÈ, NOU SÉ PITIT A KONBATAN !!
Sé lyannaj a Travayè é Pèp,
Ansanm Ansanm,
Doubout an lari-la, an balan, an konsyans,
ké déchouké tout pwofitasyon é konstwi on dòt Gwadloup.
RÉPRÉSYON AWA – SENDIKALIS PA KRIMINÈL !
UGTG, Lapwent, 08 Novanm 2011
lundi 14 novembre 2011
Communiqué suite à la convocation de deux agents des Abymes par le GIR
COMMUNIQUÉ
SUITE A LA CONVOCATION DE DEUX
COLLÈGUES DE L'AGENCE DES ABYMES
Jeudi 10 novembre, les collègues de l'agence Pôle emploi Abymes ont décidé de ne pas ouvrir au public. Pouki ?
La convocation de deux des leurs par le GIR, a priori dans le cadre d'une enquête ouverte suite à la plainte de salariés précaires sur une énième fraude aux contrats aidés commise par les dirigeants de l'association (SIAE – EI) les employant.
En 2009, lors du scandale MENAG'ART l'UGTG avait déclaré :
« S'il nous appartient, nou travayè a Pôle Emploi, de soutenir sans faille la juste et dure lutte en cours depuis 7 mois, il appartient également à celles et ceux qui encadrent cette mobilisation de ne pas se tromper d'ennemis. Jamais, la mobilisation des agents de l'ex ANPE n'a consisté à aller vilipender, apostropher d'autres travailleurs. Les collègues de Pôle Emploi, s'il peut leur arriver de se tromper, travaillent pour le compte et agissent au nom de cette institution. Vouloir et laisser (et participer) les désigner à la vindicte et à l'opprobre d'autres travailleurs en lutte, aussi légitimes que puissent être les revendications et aussi nécessaires que puissent être la colère et la détermination de ceux‐ci, c'est se tromper d'ennemis. Les travailleurs de P. E. ne sont pas les ennemis de ceux qui luttent. Si des comptes sont à rendre, il faut les demander et les faire demander à la Direction. A charge pour nous autres organisations syndicales, dans un deuxième temps et le cas échéant, dè palé ba lé kolèg é di yo arété ba patwon favè o détriman a chomè é a dòt travayè ! » (Jounal Annou – Septanm ‐ Oktob 2009).
Aout & septembre 2011, L'UGTG interpellait la direction sur l'IAE:
1/ « Loin de nous l'idée ou l'envie de jeter l'opprobre sur des individus et/ou des structures qui oeuvreraient à réduire le champ de la misère sociale dans ce pays. Nous ne nions pas non plus l'engagement et la détermination nécessaires. De même, nous sommes bien conscients des immenses difficultés rencontrées par ces structures qui assurent avec d'infimes ou dérisoires moyens (financiers ‐ compétences…) des missions relevant de l'Etat et du Conseil Général…Toutefois, les innombrables dérives observées depuis plusieurs années et qui tendent à se généraliser, le poids des responsabilités pesant sur les conseillers en charge de l'IAE, et l'absence de toute organisation (DIECCTE – POLE EMPLOI ‐ ASP) du contrôle nous amènent à vous interpeller… » (Lettre ouverte à SWIETON – TRIVALDEC – 29.09.2011).
2/ « L'UGTG exige qu'un terme soit mis à ce nouveau scandale impliquant une nouvelle fois la direction du Pôle emploi Guadeloupe : en raison de son inaction en matière de prévention et lutte contre des violations des droits des travailleurs comptant parmi les plus fragiles, sous contrats dits aidés. (…) Feignant de découvrir le cas d'espèce, la direction régionale s'est livrée à votre demande à toute une série de lélé pou gaga vwè, simulacres destinés à masquer l'ampleur des dérives existant dans ce secteur d'activité et à se couvrir : suspension des versements par l'ASP à la demande du DIRSAO, prise de contact ( ?) avec la responsable de l'association par un DTD, transmission de l'information... Rien de nature à régler les problèmes posés. (…)S'agissant ensuite de la stricte situation des conseillers, L'UGTG invitera sous peu tous ces conseillers IAE à cesser d'intervenir dans ces conditions en raison de l'insécurité juridique dans laquelle vous les placez et des risques de convocation judiciaire que vous leur faites encourir du fait de dérives déjà mille fois dénoncées ici et là. En vain ! » (Lettre ouverte à SWIETON – Suites interpellations SIAE TRIVALDEC – 31 Aout 2011).
3/ « Nou paka démòd : Pôle emploi Guadeloupe, DIECCTE et ASP doivent arrêter de cautionner et d'être les complices a magouyé trafik qui vérolent l'IAE et enrichissent une poignée de voleurs. » (Jounal Annou – Septanm 2011).
Face à la convocation des deux collègues de l'agence des Abymes:
L'UGTG interpelle à nouveau la direction ; réaffirme son exigence que celle‐ci assume ses responsabilités dans les dérives liées aux contrats aidés et garantisse la protection des agents mis en cause ; condamne toute tentative de stigmatiser des collèges de Pôle emploi !
Conseil syndical UGTG Pôle emploi
Lundi 14 novembre 2011
samedi 5 novembre 2011
Organigramme Pôle-Emploi Guadeloupe : destiné avant tout à provoquer de nouvelles allégeances
lundi 24 octobre 2011
Pôle emploi : les agressions en hausse de 20% au 1er semestre 2011
Pôle emploi : les agressions en hausse de 20% au 1er semestre 2011
Christian Charpy annonce que les CHSCT de toutes les Régions seront saisis pour prévenir les agressions
Pôle emploi: grande consultation interne sur la sécurité des agents
AFP 23 octobre 2011
Pôle emploi a annoncé dimanche le lancement d'une grande consultation interne sur la sécurité de ses agents, face à des agressions en forte hausse et après la prise d'otages survenue le 17 octobre dans une agence parisienne.
"Après l'incident de lundi et face à la montée intolérable des agressions contre les agents de Pôle emploi, les directions régionales vont réunir les Comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) pour voir de quelle manière on peut prévenir ces agressions", a dit à l'AFP le directeur général Christian Charpy.
Le 17 octobre, un quadragénaire au chômage muni d'une arme factice a retenu plusieurs heures deux responsables d'une agence du XIe arrondissement de Paris, avec un catalogue de revendications disparates et confuses, avant de se rendre.
A la suite de cet incident, le CHSCT d'Ile-de-France a déjà décidé de constituer une mission chargée d'enquêter sur les façons de réagir en cas d'incident grave.
"Cet événement intolérable est heureusement isolé. Toutefois, il témoigne de la montée des agressions, surtout verbales, mais parfois physiques, dont sont victimes les agents, en hausse de 20% au premier semestre 2011", a déclaré M. Charpy, refusant de lier la prise d'otages "à une quelconque dégradation du service".
Depuis sa naissance en décembre 2008, Pôle emploi a été régulièrement secoué par des conflits sociaux liés au manque de moyens et fait l'objet de critiques pour ses insuffisances en matière d'accompagnement des chômeurs.
Quelque 5.500 agressions ont été recensées l'an dernier, a aussi indiqué M. Charpy tout en soulignant que la montée des incivilités n'était pas un phénomène propre à Pôle emploi.
"On ne peut pas accepter que les agents fassent l'objet de menaces ou d'attaques", a-t-il lancé, tout en disant comprendre que les "demandeurs d'emploi connaissent des situations difficiles".
Des mesures sont déjà en place pour circonscrire les dangers, comme les alertes silencieuses mises en place pour les agents en contact avec le public, qui s'affichent sur les écrans d'ordinateurs. "Il faut s'assurer qu'elles fonctionnent efficacement partout", a souligné le directeur général de Pôle emploi.
Autre mesure préconisée: "systématiser la présence de cadres près des zones d'accueil qui sont souvent le théâtre des agressions, pour prendre en charge les situations difficiles". Car selon M. Charpy les équipes d'encadrement reçoivent des formations spécifiques. "Il faut que l'ensemble des équipes aient suivi ce module de formation spécifique", a-t-il souhaité.
En revanche, le responsable "n'est pas favorable à la présence de vigiles" dans les agences d'un service public de l'emploi jugeant qu'une telle présence peut être "une solution temporaire en cas de problème spécifique mais pas pérenne". Pour lui une solution nettement préférable est la présence "de médiateurs pour faciliter la discussion et résoudre les conflits" -- mise en place à titre expérimental en Seine Saint-Denis et à Marseille.
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vendredi 21 octobre 2011
FÈ MÉMWA MACHÉ - FÈ KONSYANS VANSÉ : ANNOU SONJÉ 21 OKTOB 1801
Samedi 21 octobre 1801, à Pointe-à-pitre, des officiers d’origine guadeloupéenne, avec à leur tête Joseph Ignace, se soulèvent et arrêtent plusieurs chefs militaires blancs, dont le chef d’état – major, Souliers. Le 24 octobre, le capitaine – général Lacrosse, représentant de la France en Guadeloupe, est emprisonné. Ainsi, dès novembre 1801, la Guadeloupe est dirigée politiquement, économiquement et administrativement par un Gouvernement guadeloupéen présidé par Magloire Pélage.
Cette période prendra fin en mai 1802 quand les troupes de Napoléon débarquent en Guadeloupe pour rétablir l’esclavage.
Ce 21 octobre 2011, nous reviendrons sur cette page de notre histoire : Que s’est – t – il passé exactement ? Quelles sont les causes immédiates de ces événements ? Quelles sont les forces en présence ? Que représente ce moment singulier de notre histoire ? En quoi les forces révolutionnaires de Guadeloupe ont – elles contribuées à l’émergence d’une nouvelle société dans la Caraïbe et en Amérique du sud ?
Ce 21 octobre 2011, nous serons également en solidarité avec les travailleurs et le Peuple de Mayotte qui luttent contre la pwofitasyon et la répression.
Annou sanblÉ pou konnÈt listwa an-nou !
Annou sanblÉ pou di rÉprÉsyon awa !
Participons massivement à la conférence sonjé gaoulé a oktob 1801 é pòté fòs pou Travayè é Pèp Mayotte :
VENDREDI 21 OCTOBRE 2011 à 19 Heures
devant le Palais de la Mutualité
Fè mémwa maché – Fè konsyans vansé !
LKP, Lapwent, 19 Òktob 2011