UNION GENERALE DES TRAVAILLEURS GUADELOUPEENS

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lundi 24 octobre 2011

Pôle emploi : les agressions en hausse de 20% au 1er semestre 2011

Pôle emploi : les agressions en hausse de 20% au 1er semestre 2011

Christian Charpy annonce que les CHSCT de toutes les Régions seront saisis pour prévenir les agressions

  Pôle emploi: grande consultation interne sur la sécurité des agents

AFP  23 octobre 2011

Pôle emploi a annoncé dimanche le lancement d'une grande consultation interne sur la sécurité de ses agents, face à des agressions en forte hausse et après la prise d'otages survenue le 17 octobre dans une agence parisienne.

"Après l'incident de lundi et face à la montée intolérable des agressions contre les agents de Pôle emploi, les directions régionales vont réunir les Comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) pour voir de quelle manière on peut prévenir ces agressions", a dit à l'AFP le directeur général Christian Charpy.

Le 17 octobre, un quadragénaire au chômage muni d'une arme factice a retenu plusieurs heures deux responsables d'une agence du XIe arrondissement de Paris, avec un catalogue de revendications disparates et confuses, avant de se rendre.

A la suite de cet incident, le CHSCT d'Ile-de-France a déjà décidé de constituer une mission chargée d'enquêter sur les façons de réagir en cas d'incident grave.

"Cet événement intolérable est heureusement isolé. Toutefois, il témoigne de la montée des agressions, surtout verbales, mais parfois physiques, dont sont victimes les agents, en hausse de 20% au premier semestre 2011", a déclaré M. Charpy, refusant de lier la prise d'otages "à une quelconque dégradation du service".

Depuis sa naissance en décembre 2008, Pôle emploi a été régulièrement secoué par des conflits sociaux liés au manque de moyens et fait l'objet de critiques pour ses insuffisances en matière d'accompagnement des chômeurs.

Quelque 5.500 agressions ont été recensées l'an dernier, a aussi indiqué M. Charpy tout en soulignant que la montée des incivilités n'était pas un phénomène propre à Pôle emploi.

"On ne peut pas accepter que les agents fassent l'objet de menaces ou d'attaques", a-t-il lancé, tout en disant comprendre que les "demandeurs d'emploi connaissent des situations difficiles".

Des mesures sont déjà en place pour circonscrire les dangers, comme les alertes silencieuses mises en place pour les agents en contact avec le public, qui s'affichent sur les écrans d'ordinateurs. "Il faut s'assurer qu'elles fonctionnent efficacement partout", a souligné le directeur général de Pôle emploi.

Autre mesure préconisée: "systématiser la présence de cadres près des zones d'accueil qui sont souvent le théâtre des agressions, pour prendre en charge les situations difficiles". Car selon M. Charpy les équipes d'encadrement reçoivent des formations spécifiques. "Il faut que l'ensemble des équipes aient suivi ce module de formation spécifique", a-t-il souhaité.

En revanche, le responsable "n'est pas favorable à la présence de vigiles" dans les agences d'un service public de l'emploi jugeant qu'une telle présence peut être "une solution temporaire en cas de problème spécifique mais pas pérenne". Pour lui une solution nettement préférable est la présence "de médiateurs pour faciliter la discussion et résoudre les conflits" -- mise en place à titre expérimental en Seine Saint-Denis et à Marseille.

  Copyright © 2011 AFP

 

vendredi 21 octobre 2011

FÈ MÉMWA MACHÉ - FÈ KONSYANS VANSÉ : ANNOU SONJÉ 21 OKTOB 1801

               

Samedi 21 octobre 1801, à Pointe-à-pitre, des officiers d’origine guadeloupéenne, avec à leur tête Joseph Ignace, se soulèvent et arrêtent plusieurs chefs militaires blancs, dont le chef d’état – major, Souliers. Le 24 octobre, le capitaine – général Lacrosse, représentant de la France en Guadeloupe, est emprisonné. Ainsi, dès novembre 1801, la Guadeloupe est dirigée politiquement, économiquement et administrativement par un Gouvernement guadeloupéen présidé par Magloire Pélage.

Cette période prendra fin en mai 1802 quand les troupes de Napoléon débarquent en Guadeloupe pour rétablir l’esclavage.

Ce 21 octobre 2011, nous reviendrons sur cette page de notre histoire : Que s’est – t – il passé exactement ? Quelles sont les causes immédiates de ces événements ? Quelles sont les forces en présence ? Que représente ce moment singulier de notre histoire ? En quoi les forces révolutionnaires de Guadeloupe ont – elles contribuées à l’émergence d’une nouvelle société dans la Caraïbe et en Amérique du sud ?

Ce 21 octobre 2011, nous serons également en solidarité avec les travailleurs et le Peuple de Mayotte qui luttent contre la pwofitasyon et la répression.

Annou sanblÉ pou konnÈt listwa an-nou !

Annou sanblÉ pou di rÉprÉsyon awa !

Participons massivement à la conférence sonjé gaoulé a oktob 1801 é pòté fòs pou Travayè é Pèp Mayotte :

 

 

VENDREDI 21 OCTOBRE 2011 à 19 Heures

devant le Palais de la Mutualité

 

 

 

 

 

 

 

Fè mémwa maché – Fè konsyans vansé !

 

LKP, Lapwent,  19 Òktob 2011

 

lundi 17 octobre 2011

PLATEFORME DE PRESTATIONS: CHARÈT DOUVAN BÈF. AMORIN PWEMYÉ DOUVAN !

En raison d’un nombre trop important de factures de prestataires non traitées, la Direction a décidé de mettre en place une plate-forme prestations dédiée au traitement desdites factures pour résorber le  retard. Du moins, sé sa Swieton é Amorin té bizwen fè nou kwè.

En effet la mise en place de ce type de plateforme est voulue et encouragée par la DG  qui entend externaliser un maximum d’activités de Pole Emploi; pour mieux les vendre à l’encan par la suite. Pour ceux qui en douteraient encore, il suffit de consulter la bible de la DG, « Repère » - document de 60 pages qui régit la vie de Pole Emploi. Il ne s’agissait donc nullement d’une volonté de résoudre un problème; mais d’appliquer zyé fèmé la politique scélérate de la DG.

Ouvert au débat, l’UGTG avait fait posé plusieurs questions lors du CE du 02 septembre 2011 :
Quid du paiement des factures sans bilan ?
Quid du  contrôle des prestataires  ?
Quid des causes du retard du traitement des factures ?
En l’absence de réponse nous avions considéré qu’il n’y avait aucune urgence à mettre à la kous sur pied une plateforme et qu’il fallait poursuivre la réflexion et la concertation pour aboutir à un projet qui tienne la route. Puis exigé que les « départs temporaires de 3 mois » soient dument compensés en agence. Et enfin insisté sur la nécessaire transparence des critères dans le choix des agents.
Las…

Tout heureux de profiter du bordel monstre régnant à Pôle emploi Guadeloupe, et de poursuivre ses méfaits dans le domaine des RH, Amorin est allé piocher dans le réseau des volontaires.
Conséquences :
Morne à l’Eau n’a plus de Pole Appui;
CBE perd un 3ème conseiller en 2 mois;
L’ATT perd 1 agent alors qu’en Mai les collègues se mobilisaient pour 2 renforts;
Saint-Martin perd 1 agent alors qu’au 04/10, il y avait en instance plus de 102 dossiers... Dont une partie a été adressé pour traitement à Mme Moutassamy (officiellement responsable de L’ATT...).

On arrive ainsi à une situation kafkaïenne où, pour régler un problème réseau, on vide une nouvelle fois ce même réseau; créant en cascade une série de problèmes d’effectifs et d’organisation interne des sites dépouillés… Interpellés, La RRH  & Le DR, nous assurent n’avoir pas suivi le dossier… Ils ont donc laissé le DSO  fouwé pat ay dans la gestion RH et désorganiser plusieurs sites ! Pire, nous avions déjà lourdement souligné la faillite du même Amorin au SAO : désorganisation du service, traitement incompréhensible des formations (hier les AFCI, aujourd’hui  AFC, AIF, AFPR…), organigramme ubuesque, conflits…

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les agents affectés à cette Plateforme Prestations, nous informent que rien n’est mis en place en terme d’organisation et de procédure… Et qu’ils n’ont reçu aucune instruction ! Charèt douvan bèf...Or, quand bien même la direction entendait créer de force - et en dehors de toute consultation véritable du CE - sa plateforme prestations, la solution n’était pas dans le déshabillage du réseau mais dans le recrutement d’effectifs supplémentaires !

L’UGTG tient donc à mettre en garde les collègues qui, en toute bonne foi, se sont portés volontaires sur le dispositif; et leur dit : TANSYON !

Tansyon, padavwa  Le DSO n’est pas cet homme débonnaire et mielleux dont il a revêtu l’apparence. Ils risquent donc tantôt de se retrouver dans une situation comparable à celle des collègues de L’ATT : Enfermés entre 4 murs pour un long bail; Méprisés par le même DSO qui va répétant urbi et orbi que “Les agents de l’ATT ne font rien de toute la journée”. Alors qu’en moyenne, ils traitent 750 appels/jour dont 1407 appels reçus pour la seule journée du 03 octobre 2011.

Tansyon, padavwa la question de la pérennisation de cette plateforme se pose. Et avec elle, celle-ci : quelles perspectives d’évolution pour ces collègues au sein d’un service externalisé, coupé du réseau ?...

Extrait de Jounal an nou n° 36 – Oktob 2011

mercredi 5 octobre 2011

Une salariée de Pôle emploi en grève de la faim

BALMA (Haute-Garonne) (AFP) - Une salariée de Pôle emploi à Toulouse a annoncé mercredi le début d'une grève de la faim pour appuyer son refus d'appliquer une nouvelle mesure d'inscription des chômeurs, découlant de la fusion entre ANPE et Assedic, qui lui vaut une procédure disciplinaire.
Isabelle de Léon s'est exprimée lors d'un point de presse devant la direction régionale Midi-Pyrénées à Balma, près de Toulouse, en présence de "résistants et désobéisseurs des services publics" de différents secteurs venus lancer "un appel de Toulouse (...) contre la destruction et la dégradation du service rendu au public".
Isabelle de Léon, 55 ans, a expliqué qu'elle se refusait à appliquer une nouvelle procédure baptisée "Entretien d'inscription et de diagnostic (EID)" entrée en vigueur en avril 2011 dans son agence toulousaine car elle "dégrade" selon elle le service rendu aux chômeurs.
Pôle emploi, né de la fusion des Assedic et de l'ANPE, est ouvert au public depuis janvier 2009.
Mme de Léon, qui a reçu le soutien des syndicats SNU-FSU, FO, Sud et CGT de Pôle emploi, estime que l'EID, en se substituant à deux entretiens menés auparavant par des agent chargés du conseil à l'emploi d'une part et de l'indemnisation d'autre part, est "minimaliste" et allonge les délais d'indemnisation.
"Je n'ai eu que quatre jours de formation en matière d'indemnisation", dit Mme de Léon, conseillère issue de l'ANPE. "On peut pas tout faire, conseiller les gens et leur parler d'indemnisation. On ne peut pas être juge et partie".
Après avoir reçu un blâme, elle est convoquée le 13 octobre devant une commission paritaire nationale de discipline et risque le licenciement, a-t-elle affirmé.
Isabelle de Léon n'entend pas mener sa grève de la faim à terme. "C'est un cri d'alarme. Je ne m'apprête pas à mourir immédiatement", dit-elle.
"J'entends sa détresse mais je suis surpris qu'elle aille aussi loin, car depuis plusieurs mois nous essayons de trouver des solutions, on lui a proposé un accompagnement pour approfondir sa formation, mon prédécesseur lui a proposé d'autres postes à Toulouse, elle a dit non", a déclaré à l'AFP le tout nouveau directeur régional de Pôle emploi Frédéric Toubeau.
Pour M. Toubeau, "la nouvelle procédure répond au voeu des demandeurs d'emploi d'avoir un seul interlocuteur, nous l'avons étendue de février à juin et Mme Léon est seule sur un millier à la refuser". L'EID, expérimenté d'abord en Auvergne, Champagne-Ardennes et Midi-Pyrénées, sera généralisé à toute la France d'ici à la fin 2011, a-t-il précisé.
Les premiers signataires de l'appel de Toulouse, dont AC! Gironde, les syndicats de Pôle emploi, les intermittent-es et précaires de Midi-Pyrénées ou Sud santé sociaux accusent le gouvernement d'organiser "l'inefficience des services publics" pour "préparer leur disparition". Ils appellent dans tous les secteurs à "faire différemment ou ne pas faire" pour "arrêter cette déconstruction".
© 2011 AFP
http://www.liberation.fr/depeches/01012363949-une-salariee-de-pole-emploi-en-greve-de-la-faim

La condamnation qui embarrasse Pôle emploi (Site leparisien.fr)

Cette décision de justice, Jenny l'attendait depuis des mois, et son ancien employeur, Pôle emploi, la redoutait. En fin de semaine dernière, elle a appris avec soulagement que le tribunal des prud'hommes de Compiègne (Oise) lui avait donné raison contre le service public de l'emploi, qui a été condamné par la justice à lui verser 23 000 € au titre des indemnités de licenciement et des dommages et intérêts, et à requalifier son contrat de travail en CDI.

mardi 4 octobre 2011

A PROPOS DE LA SITUATION en GUADELOUPE : LETTRE OUVERTE A L'ENCADREMENT


Sept mois après l'arrivée d'un nouveau directeur régional, et comme cela a toujours été le cas à la veille d'un conflit social important, L'UGTG vous interpelle sur la situation qui prévaut aujourd'hui ; vous place face aux responsabilités que vous avez accepté d'assumer, aux décisions que vous prenez, aux méchansté que vous cautionnez ou couvrez ; et vous met en garde contre les conséquences de vos silences. 

Ainsi, c'est sans état d'âme qu'à Capesterre Belle Eau une collègue recrutée à L'A.T.T. en septembre 2009 et ayant bénéficié d'une « mutation » est – faute d'effectifs ‐ affectée quotidiennement (après‐midi compris) à l'accueil de la file indemnisation, sur un siège mal fichu qui lui défonce le bas et la colonne vertébrale ; dans l'une des agences (avec Baie‐Mahault – Pointe‐à‐Pitre – Abymes – Morne‐À‐L'eau) où l'on compte le plus grand nombre d'actes d'incivilité et le plus grand nombre d'agressions à l'encontre des agents. La même collègue agressée voilà 15 jours par un usager sans que ni RRS, ni C2I, ni médecin du travail, ni CHSCT ne soient informés ou alertés… La même, qui s'était aussi fait voler un jour de congé en juillet dernier.

C'est ainsi – toujours à CBE – qu'un agent ayant réussi à un concours et devant déjà abandonner 10 jours de son CET, s'est aussi vue – faute d'effectifs ‐ refuser des congés annuels ; avant d'être contrainte de traiter de sa directrice  de menteuse dans les échanges qu'elle aura avec celle‐ci.

C'est ainsi qu'à PointeàPitre, une CDD est – faute d'effectifs quasi systématiquement affectée à l'accueil indemnisation et une collègue harcelée ; alors qu'un ADAPE se la coule douce, et attend soigneusement un énième  changement d'indice ou une promotion. Situation pourtant dénoncée dès novembre 2010 par L'UGTG, alors que les mobilisations embrasaient toutes les agences…

Nou avètiC'est ainsi qu'à L'ATT 8 jeunes collègues sont enfermés depuis septembre 2009 dans un « cube » sans sortie de secours ; laissées là sans formation, coupées du réseau, sans perspective de mutation ni d'évolution de carrière.

C'est ainsi qu'à LOMBA, on vyé volan a longtemps tenté de reclassifier une ex précaire en bonne à tout faire (ex :commande, récupération TOU LÉ JOU de ses repas du midi).

C'est ainsi qu'à BaieMahault, une collègue fragilisée s'est vu refuser – faute d'effectifs… des congés prévus pour …décembre. Et si c'était plutôt pour avoir refusé de servir de témoin et de chauffeur pour le dépôt d'une plainte ?...

C'est ainsi qu'à PortLouis une jeune collègue a fait les frais pendant 12 mois (intervention UGTG en aout) d'un conflit en apparence à caractère personnel : la D.R. lui refusant un temps‐plein. Officiellement, ici aussi : faute de moyens...

C'est ainsi qu'à MORIN, une collègue qualifiée recrutée pour le Service Immobilier croupit, végète et se morfond, sans activité et sans perspective ; et se voit refuser toute formation par un trio de quinquagénaires décrépits.

C'est ainsi qu'à SaintMartin, dans une agence minée par les rivalités dans l'encadrement, plusieurs jeunes collègues faute de ressources PWI, ANKAYÉ !! Victimes d'un véritable chantage à l'emploi : démissionner ou rété anbala...

C'est ainsi que – faute de ressources la formation des agents n'a cessé de rapetisser comme peau de chagrin ; alors que l'établissement est capable de libérer du jour au lendemain des milliers d'heures de formation pour L'EID…

C'est ainsi que – faute de ressources financières seuls 3% d'agents privés ont eu une promotion en 2011 & que 8 jeunes Gwadloupéyen allaient être jetés à la rue… An menm tan, SWIETON importe BOONE, puis un DR450 et transforme 3 postes (2 DTD ‐ 1 CdC) en indice 400 ou plus (SIRH). Pa plis… San woupalé : De l'intervention menaçante à la PFV d'une CM asiréman ragaillardie par l'arrivée de SWIETON ; de l'agression d'une collègue de LOMBA par un DIRSAO sou pwésyon ; des poings rageurs du DAPE de Saint‐François ; des tentatives de répression syndicale ; du mail d'ADEMA ...

San konté : Les dizaines de congés maladie d'agents victimes des conditions de travail criminelles, les agressions non traitées par la direction, les accidents du travail suivis
de rupture de salaire, du burnout professionnel, du malêtre, et de la colère grandissante du réseau. Zò o kouwan

San mèt dèwo : La situation irréelle de cadres plusou moins supérieurs en sinécure à LOMBA, en villégiature à Petit‐Pérou, ou simplement an vagabondaj dans la nature…

Certes, certains d'entre vous ne se contentent pas de fouler constamment aux pieds les droits des agents, ou de contribuer ‐ par des décisions, par votre inaction ou par vos silences ‐ à leur invalidation, désérébraj é démounaj

Adoptant une position aux relents réactionnaires, plusieurs DAPE ont fait le choix de pratiquer en Guadeloupe aussi une chasse aux chômeurs… Ainsi, de l'explosion du nombre de radiations administratives…

Se plaçant résolument sur un champ purement politique, d'autres ont également cautionné par leur silence et/ou leur présence la dérive consistant à associer le Pôle Emploi et ses agents à des réunions d'orientation des bénéficiaires du RSA auxquelles sont partie prenante (on devine pourquoi…) les conseillers généraux de chacun des différents cantons.

Se plaçant sur un terrain purement politicien, d'aucuns ont participé à la mascarade ayant permis à MarieLuce PENCHARD de lancer sa campagne politique en  Guadeloupe ; sous couvert de signature de convention de service entre le Pôle Emploi et des entreprises de Guadeloupe. Entreprises toutes liées à son parti politique (Génération Vérité) tout comme nombre de participants. Les autres, cooptés par le sous‐préfet chargé de la Jeunesse.

Adoptant une position insoutenable, la quasitotalité de l'encadrement a choisi de fermer les yeux sur les innombrables dérives crapuleuses (fraude aux contrats aidés) au sein d'un certain nombre d'associations véreuses. Et de ne jamais donner suite aux inlassables alertes et récriminations exprimées par des salariés précaires en butte aux refus de paiement, aux harcèlements, aux magouilles...

MAIS TOUS, SEMBLEZ AVOIR DEFINITIVEMENT OPTÉ POUR LE DÉMANTELEMENT DU SERVICE PUBLIC. Ainsi, lorsqu'avec ODIGO l'établissement entendait bouleverser à nouveau l'organisation du travail de 400 agents en prétextant la déperdition de 5 à 10 appels employeurs, il s'est trouvé nombre de chefs et sous‐chefs pour remonter illico des noms d'agents. Alors que ‐ faute de moyens ‐ rien n'est fait pour améliorer otansipé l'accueil de  plus de 1500 usagers rentrant TOULÉJOU dans les agences…

De même, quand la D.R. entend, à travers la mise en place de la Plateforme Prestations, transférer un pan entier de l'activité en Agence vers une nouvelle structure dédiée (invalidant au passage la totalité des ELD de Guadeloupe, accusées à demi‐mots en C.E. d'être responsables des 80% de prestations en retard de facturation), DR/DIRSAO/DTD ne font l'objet d'aucune interpellation… Alors que ce problème ne concerne qu'un nombre restreint d'agences et que l'objectif véritable est de préparer ‐ bien loin en amont ‐ la sous‐traitance de cette activité à des prestataires…

Enfin, au moment où DG et DR entendent imposer L'EID, pas une voix ne s'est élevée (Séminaire) pour s'interroger…Ni même interroger l'affirmation singulièrement mensongère de SWIETON, selon laquelle tout se passe pour le mieux en France hexagonale… Alors que dans deux régions, contre L'EID, des appels unitaires à des grèves reconductibles ont été lancés pour le mois d'octobre...

A fortiori pour l'interpeller sur la situation du Réseau (Immobilier Conditions de travail Santé des agents Agressions Souseffectif…) ET celle de la DIRSAO (…) ; qui rendent tout simplement impossible une quelconque tentative de déploiement d'un programme visant par ailleurs ‐ à travers un premier changement de métier – à réduire les effectifs de « l'opérateur public», Pôle Emploi.

Autrement dit, il est particulièrement déplorable de voir des « cadres Guadeloupéens » n'assumant pas leur responsabilité, se taire jodla avant de s'abriter dèmen derrière un « cadre réglementaire, juridique » qu'ils foulent d'ailleurs volontiers aux pieds quand cela les arrange ou quand on le leur demande. Ainsi de la bienveillante mansuétude protectrice dont bénéficient des margoulins intervenant dans L'IAE ou recourant aux contrats aidés…

Puisque même des réquisitions (relances comprises) du GIR ne sont traitées ni par le DR, ni par le DR Adjoint ni par le DIRSAO… Jandimand les multiples interpellations faites par notre organisation syndicale. Pa menm palé dè ta lé ajan…

Antouléka, l'on ne peut tout à la fois : ne vouloir s'intéresser qu'à sa carrière, ne jamais faire de vague avec la Direction, gannyé on bel lajan é pasé on bon moman asilatè… ET, dans le même temps, prétendre à une quelconque autorité ou légitimité aux yeux de quiconque…

Davwa jodila, ce sont vos compatriotes (chômeurs ‐ agents) qui paient les pots cassés ; qui paient ainsi le prix de ces politiques, et de vos renoncements, lâchetés et silences.
Poukibiten ? Pour préserver ‐ zokakwè ‐ postes et carrières.Sof kè Nou, Nou pa "Gwadloupéyen" a pon moun: Si certains entendent vaille que vaille déployer L'EID et préparer ainsi avant l'heure les charrettes de licenciements :

PÉTÈT BYEN I KÉ FO YONNDÉ RÉZINYÉ A PWAN ON BIYÉ AVYON POU AY DÉPLWAYÉ'Y AN PÉYI FWANS

L'UGTG APPELLE ÉGALEMENT LES AGENTS A ADOPTER LA MÊME ATTITUDE A L'ÉGARD DE TOUS CEUX D'ENTRE VOUS QUI ENTENDENT LES INVALIDER ; QUI APPUIENT OU CAUTIONNENT LA POLITIQUE DE DÉMANTÈLEMENT DU SERVICE PUBLIC: UNE ATTIUDE INTRANSIGEANTE, FÉRÒS !

L'UGTG ne peut donc que vous inviter une nouvelle fois, a wouvè zyé si sitiasyon a péyi la, si sitiasyon a chomè é jénès Gwadloup, si sitasyon a travayè a Pole Emploi.
Et à prendre, enfin, vos responsabilités !!!
Nou, Nou ja pwan responsabilité annou :
Tout si YO, pwenn dépo, pwenn nétwayaj !
UGTG POLE EMPLOI ‐ Lendi 3 Oktòb 2011