Dans son article en date du 22 janvier 2012, France-Antilles évoquait les difficultés sociales que rencontre l'association Trivaldec du fait du non-paiement de ses charges sociales.
La Directrice de l'Association décrit en ces termes l'activité des personnes dites "en insertion" : « Même en donnant les moyens aux personnes en insertion, en les formant, en les encadrant, on n'arrive pas toujours à susciter véritablement le désir du travail chez eux, avoue Maryz Taurus. C'est une bien triste réalité. Ils n'ont peut-être pas les moyens de travailler, mais même avec des moyens, les rendre productifs n'est pas facile, et deux années ne suffisent pas. Il y a un gros travail psychologique à faire auprès de ces personnes. Nous n'avons pas les moyens de le faire. Cela coûte cher »
gageons que si les salaires de "ces personnes" étaient payées, "ces personnes" auraient été "plus productif"
cet article fait écho au courrier de l'UGTG au DSO concernant les dérives constatées dont voici un extrait : "Dans un courrier daté du lundi 29 août 2011, L’UGTG interpellait le directeur régional de Pôle emploi Guadeloupe à propos des retards (ou refus) de paiement des salaires auxquels étaient confrontés les salarié(e)s (la totalité d’entre eux, sommes nous en mesure d’affirmer) de l’association d’insertion par l’activité « TRIVALDEC ». Nous vous précisions aussi que cette situation était autant plus inacceptable, que la SIAE TRIVALDEC avait reçu au cours des trois derniers mois plus de 18 000 euro d’aides au salaire versées par l’ASP sur une base forfaitaire, c’est- à-dire en l’absence de justificatif. De quoi payer au moins deux des trois mois de salaires à la totalité des salariés… "
Trop souvent, les salariés font les frais des lacunes voire de l'absence de gestion de ce type d'association d'insertion qui pourtant, de l'aveu même de la Directrice, ne disposait pas des compétences nécessaires suffisantes pour assurer l'encadrement des personnes dites "en insertion".