UNION GENERALE DES TRAVAILLEURS GUADELOUPEENS

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mardi 29 novembre 2011

Agression au Pôle emploi de Vandoeuvre suite à une évaluation en milieu de travail

Nancy : des vigiles à Pôle Emploi
Est Républicain 29 novembre 2011

Des vigiles se relaient désormais dans les locaux de Pôle Emploi, à Vandœuvre, afin d'éviter toute nouvelle agression des personnels de l'agence. Des vigiles se relaient désormais dans les locaux de Pôle Emploi, à
Vandœuvre, afin d'éviter toute nouvelle agression des personnels de l'agence. Un demandeur d'emploi passablement énervé s'en est effectivement pris à des agents, vers midi, mercredi 23 novembre. Le chômeur venait de passer quelques jours dans une entreprise, dans le cadre d'une évaluation destinée à lui permettre de découvrir un milieu professionnel. Il a déboulé à l'agence de Vandœuvre en se plaignant de ne pas avoir été payé.« Le demandeur d'emploi n'a certainement pas compris le dispositif, qui ne prévoit aucun salaire. Il ne s'agissait pas d'un travail, mais d'une découverte d'entreprise », précise Yann Venier, délégué CGT à Pôle Emploi. Et de souligner que « certains employeurs se servent de ce type de passage en entreprise pour avoir une main-d'œuvre gratuite… »Quoi qu'il en soit, le demandeur d'emploi a commencé par insulter la personne chargée de l'accueil, avant de s'en prendre à un autre employé qui tentait de le raisonner. Les deux hommes en sont venus aux mains. La directrice de l'agence est intervenue. Elle a été molestée. L'agresseur a
ensuite quitté les lieux. « L'agressivité va augmenter… »L'événement a provoqué un émoi considérable parmi les personnels de l'agence de Vandœuvre. « Je suis arrivé sur site avec le secrétaire du CHSCT. La direction a accepté de fermer l'agence pour l'après-midi, afin que les agents puissent décompresser », témoigne Ludovic Louis, secrétaire du CE et délégué SNU. Le travail a repris le lendemain matin. La direction de Pôle Emploi a pris certaines mesures à la suite de cette agression. Des aménagements mobiliers vont être effectués pour éviter que les employés ne puissent plus être physiquement pris à partie.Un dispositif d'alerte sera également relié au centre de sécurité des Nations, afin que les forces de l'ordre puissent intervenir aussi vite que possible, et un vigile a été mis en place pour une durée de quinze jours.« Le vigile n'est pas une solution satisfaisante, même s'il rassure les personnels », assure Ludovic Louis. Son collègue de la CGT partage cet avis. « L'agressivité des demandeurs d'emploi augmente en raison de la dégradation des services de Pôle Emploi. Plutôt que de prendre des vigiles, de jouer l'escalade, nous demandons des moyens en personnels. Qu'on arrête de casser les équipes et de dégrader les services ! » La grève du 14 novembre, à Pôle Emploi, portait précisément sur ces revendications.
Philippe MERCIER

Agression au Pôle emploi de Vandoeuvre suite à une évaluation en milieu de travail

Nancy : des vigiles à Pôle Emploi

Est Républicain  29 novembre 2011

Des vigiles se relaient désormais dans les locaux de Pôle Emploi, à Vandœuvre, afin d'éviter toute nouvelle agression des personnels de l'agence.

Des vigiles se relaient désormais dans les locaux de Pôle Emploi, à Vandœuvre, afin d'éviter toute nouvelle agression des personnels de l'agence.

Un demandeur d'emploi passablement énervé s'en est effectivement pris à des agents, vers midi, mercredi 23 novembre. Le chômeur venait de passer quelques jours dans une entreprise, dans le cadre d'une évaluation destinée à lui permettre de découvrir un milieu professionnel. Il a déboulé à l'agence de Vandœuvre en se plaignant de ne pas avoir été payé.

« Le demandeur d'emploi n'a certainement pas compris le dispositif, qui ne prévoit aucun salaire. Il ne s'agissait pas d'un travail, mais d'une découverte d'entreprise », précise Yann Venier, délégué CGT à Pôle Emploi. Et de souligner que « certains employeurs se servent de ce type de passage en entreprise pour avoir une main-d'œuvre gratuite… »

Quoi qu'il en soit, le demandeur d'emploi a commencé par insulter la personne chargée de l'accueil, avant de s'en prendre à un autre employé qui tentait de le raisonner. Les deux hommes en sont venus aux mains. La directrice de l'agence est intervenue. Elle a été molestée. L'agresseur a ensuite quitté les lieux.

« L'agressivité va augmenter… »

L'événement a provoqué un émoi considérable parmi les personnels de l'agence de Vandœuvre. « Je suis arrivé sur site avec le secrétaire du CHSCT. La direction a accepté de fermer l'agence pour l'après-midi, afin que les agents puissent décompresser », témoigne Ludovic Louis, secrétaire du CE et délégué SNU.

Le travail a repris le lendemain matin. La direction de Pôle Emploi a pris certaines mesures à la suite de cette agression. Des aménagements mobiliers vont être effectués pour éviter que les employés ne puissent plus être physiquement pris à partie.

Un dispositif d'alerte sera également relié au centre de sécurité des Nations, afin que les forces de l'ordre puissent intervenir aussi vite que possible, et un vigile a été mis en place pour une durée de quinze jours.

« Le vigile n'est pas une solution satisfaisante, même s'il rassure les personnels », assure Ludovic Louis. Son collègue de la CGT partage cet avis. « L'agressivité des demandeurs d'emploi augmente en raison de la dégradation des services de Pôle Emploi. Plutôt que de prendre des vigiles, de jouer l'escalade, nous demandons des moyens en personnels. Qu'on arrête de casser les équipes et de dégrader les services ! »

La grève du 14 novembre, à Pôle Emploi, portait précisément sur ces revendications.

 

Philippe MERCIER

 

mercredi 23 novembre 2011

Courrier d'un directeur de site sur le site lafusionpourlesnuls

Salut LFPLN !

 

Je vous lis depuis le début et j'avoue être jalous(e) de ne pas avoir eu cette idée plus tôt. En tant que responsable d'une petite structure de PE, on dit manager(e), j'ai souvent recours à vos bons textes. Notamment pour communiquer sur les projets de la direction nationale ou régionale. Donc soyez remercié(e)s de l'aide que vous m'apportez.

J'hésite à vous écrire depuis cet été. Non pas que je veuille vous faire partager mes vacances, là j'aurais pensé à envoyer des cartes postales, mais plutôt parceque comme responsable de site la direction essaye de nous intimider pour qu'en collaborateur hautement responsable nous soyons dignes de la confiance qu'elle nous porte. Et pour la direction, être digne, c'est se taire. Cela me fait quand même doucement rigoler. Mais, sous cape, pour ne pas être vu(e) ou entendu(e).

Et puis la semaine dernière après quelques échanges hiérarchiques je me suis dit que quand même tout cela ne pouvait pas durer sans que je finisse par relever la tête. Il est temps, grand temps, de s'indigner. Je ne supporte plus de ne pas avoir les moyens de mon travail, de ma mission.Je ne sais pas encore si il faut parle de "Résistance" mais il me semble nécessaire, pour la sauvegarde de la mission de service public qui nous incombe, de prendre la parole.

Cela fait un certain temps que j'encaisse les coups en provenance de la direction, mais aussi il faut bien l'avouer de la part des agents. Pour ce qui les concerne je le comprends et je l'accepte. Je pense même que cela fait partie des responsabilités managériales. C'est d'autant plus acceptable que l'on est soutenu(e) par sa hiérarchie. Mais aujourd'hui ce n'est plus le cas ! Le jeu de la direction consiste à nous responsabiliser de tous les maux et surtout les pires.

Alors je vous glisse le sujet qui a fait déborder le vase :  les effectifs. Tout le monde s'accorde pour dire que nous manquons cruellement d'agents. Sauf que dans le même temps, et dans le cadre d'entretiens billatéraux, cette direction s'évertue à démontrer que certaines agences sont en "sur-effectif" (sic) et fait mine de ne pas comprendre la baisse de certains résultats sur l'offre ou la hausse des délais sur l'IDE ou l'EID. Jusqu'à maintenant la bataille était rude pour se faire entendre dans ses comptages et recomptages des effectifs : equivalent temps plein, agents payés, agents présents, en formation, en maladie, ...Tout était fait pour réduire à sa plus simple expression l'absentéisme récurrent et en augmentation afin de vous faire comprendre que d'abord c'est pire ailleurs, sous entendu voyez comme vous êtes chanceus(e) et qu'ensuite c'est avant tout une question d'organisation, sous entendu voyez comme vous faites mal votre travail. Mais depuis quelques temps il y a une nouvelle chanson qui arrive : "si les agents sont absents c'est parce que vous n'etes pas capables de les interesser à leur travail , c'est parce que votre organisation est anxiogène". Ainsi donc, si jusqu'à maintenant nous avions à supporter les critiques de la hiérarchie quant à la désorganisation due à l'absentéisme et son impact sur les résultats d'activité, nous voilà maintenant responsables, nous, les directrices et directeurs de sites, de l'absenteisme chronique de nos agents. Oui la maltraitance managériale peut avoir des conséquences sur la santé des collaborateurs. Oui un petit chef ou une petite cheftaine peut faire de gros dégats sur le mental de ses collaborateurs. Oui l'absentéisme est un indicateur de malaise. Mais quand il prend des proportions telles qu'il se retrouve en augmentation dans l'ensemble d'uné région et dans tous ses sites comment peut-on parler d'un système de management anxiogène qui s'arrêterait juste au niveau des directrices et directeurs de site??? A l'ennoncer de tels propos j'avoue être resté(e) le bec cloué. Mais pouvait-il en être autrement devant tant de mauvaise foi ?

Donc pas grand chose en apparence. Mais un besoin fort de le partager avec vous. Et je crains fortement avoir de nouvelles occasions de revenir.

 

LesJambesdel'emploi qui courent derrière une tête bien éloignée...

 

 

lundi 21 novembre 2011

UGTG : MOBILIZASYON KONT REPRESYON !

JÉDI 24 NOVANM 2011 :

RÉPRÉSYON AWA!

SENDIKALIS PA KRIMINÈL – RESPÉ POU TRAVAYÈ !

 

- Pour la défense des libertés syndicales ;

Pour la défense des travailleurs et militants syndicalistes ;

- Pour la reconnaissance de l’UGTG dans toutes les instances ;

- Pour la défense des libertés fondamentales ;

- Pour le droit de revendiquer et de se battre pour ses revendications ;

- Pour le droit de se syndiquer dans le syndicat de son choix ;

- Pour l’arrêt des poursuites et condamnations à l’encontre des syndicalistes ;

- Pour l’arrêt des prélèvements ADN sur les syndicalistes ;

- Pour dire NON à la criminalisation de l’action syndicale ;

- Pour défendre l’UGTG, syndicat de lutte de classe et de ligne de masse au

service des Travailleurs et du Peuple de Guadeloupe ;

- Pour dire NON A LA REPRESSION – SENDIKALIS PA KRIMINÈL !

SOLIDARITÉ ÉPI TOUT TRAVAYÈ KONT RÉPRÉSYON

MOBILIZASYON DOUVAN TRIBINAL LAPWENT:

JÉDI 24 NOVANM 2011 A 8tè é dimi !

 

NOU PÉKÉ FÈ DÈYÈ, NOU SÉ PITIT A KONBATAN !!

Sé lyannaj a Travayè é Pèp,

Ansanm Ansanm,

Doubout an lari-la, an balan, an konsyans,

ké déchouké tout pwofitasyon é konstwi on dòt Gwadloup.

RÉPRÉSYON AWA – SENDIKALIS PA KRIMINÈL !

UGTG, Lapwent, 08 Novanm 2011

lundi 14 novembre 2011

Communiqué suite à la convocation de deux agents des Abymes par le GIR

COMMUNIQUÉ

SUITE A LA CONVOCATION DE DEUX

COLLÈGUES DE L'AGENCE DES ABYMES

 

Jeudi 10 novembre, les collègues de l'agence Pôle emploi Abymes ont décidé de ne pas ouvrir au public. Pouki ?

La convocation de deux des leurs par le GIR, a priori dans le cadre d'une enquête ouverte suite à la plainte de salariés précaires sur une énième fraude aux contrats aidés commise par les dirigeants de l'association (SIAE – EI) les employant.

 

En 2009, lors du scandale MENAG'ART l'UGTG avait déclaré :

« S'il nous appartient, nou travayè a Pôle Emploi, de soutenir sans faille la juste et dure lutte en cours depuis 7 mois, il appartient également à celles et ceux qui encadrent cette mobilisation de ne pas se tromper d'ennemis. Jamais, la mobilisation des agents de l'ex ANPE n'a consisté à aller vilipender, apostropher d'autres travailleurs. Les collègues de Pôle Emploi, s'il peut leur arriver de se tromper, travaillent pour le compte et agissent au nom de cette institution. Vouloir et laisser (et participer) les désigner à la vindicte et à l'opprobre d'autres travailleurs en lutte, aussi légitimes que puissent être les revendications et aussi nécessaires que puissent être la colère et la détermination de ceuxci, c'est se tromper d'ennemis. Les travailleurs de P. E. ne sont pas les ennemis de ceux qui luttent. Si des comptes sont à rendre, il faut les demander et les faire demander à la Direction. A charge pour nous autres organisations syndicales, dans un deuxième temps et le cas échéant, dè palé ba lé kolèg é di yo arété ba patwon favè o détriman a chomè é a dòt travayè ! » (Jounal Annou – Septanm ‐ Oktob 2009).

 

Aout & septembre 2011, L'UGTG interpellait la direction sur l'IAE:

1/ « Loin de nous l'idée ou l'envie de jeter l'opprobre sur des individus et/ou des structures qui oeuvreraient à réduire le champ de la misère sociale dans ce pays. Nous ne nions pas non plus l'engagement et la détermination nécessaires. De même, nous sommes bien conscients des immenses difficultés rencontrées par ces structures qui assurent avec d'infimes ou dérisoires moyens (financiers compétences…) des missions relevant de l'Etat et du Conseil Général…Toutefois, les innombrables dérives observées depuis plusieurs années et qui tendent à se généraliser, le poids des responsabilités pesant sur les conseillers en charge de l'IAE, et l'absence de toute organisation (DIECCTE – POLE EMPLOI ASP) du contrôle nous amènent à vous interpeller… » (Lettre ouverte à SWIETON – TRIVALDEC – 29.09.2011).

 

2/ « L'UGTG exige qu'un terme soit mis à ce nouveau scandale impliquant une nouvelle fois la direction du Pôle emploi Guadeloupe : en raison de son inaction en matière de prévention et lutte contre des violations des droits des travailleurs comptant parmi les plus fragiles, sous contrats dits aidés. (…) Feignant de découvrir le cas d'espèce, la direction régionale s'est livrée à votre demande à toute une série de lélé pou gaga vwè, simulacres destinés à masquer l'ampleur des dérives existant dans ce secteur d'activité et à se couvrir : suspension des versements par l'ASP à la demande du DIRSAO, prise de contact ( ?) avec la responsable de l'association par un DTD, transmission de l'information... Rien de nature à régler les problèmes posés. (…)S'agissant ensuite de la stricte situation des conseillers, L'UGTG invitera sous peu tous ces conseillers IAE à cesser d'intervenir dans ces conditions en raison de l'insécurité juridique dans laquelle vous les placez et des risques de convocation judiciaire que vous leur faites encourir du fait de dérives déjà mille fois dénoncées ici et là. En vain ! » (Lettre ouverte à SWIETON – Suites interpellations SIAE TRIVALDEC – 31 Aout 2011).

 

3/ « Nou paka démòd : Pôle emploi Guadeloupe, DIECCTE et ASP doivent arrêter de cautionner et d'être les complices a magouyé trafik qui vérolent l'IAE et enrichissent une poignée de voleurs. » (Jounal Annou – Septanm 2011).

 

 

Face à la convocation des deux collègues de l'agence des Abymes:

L'UGTG interpelle à nouveau la direction ; réaffirme son exigence que celleci assume ses responsabilités dans les dérives liées aux contrats aidés et garantisse la protection des agents mis en cause ; condamne toute tentative de stigmatiser des collèges de Pôle emploi !

Conseil syndical UGTG Pôle emploi

Lundi 14 novembre 2011

samedi 5 novembre 2011

Organigramme Pôle-Emploi Guadeloupe : destiné avant tout à provoquer de nouvelles allégeances

Byen bonjou,

Après sept mois (7) mois de présence en Guadeloupe, M. SWIETON Michel, directeur régional de Pôle emploi a pu - enfin - pondre quelque-chose:
Un "organigramme" destiné avant tout à provoquer de nouvelles allégeances.
Certains ne s'y sont pas trompés, qui se précipitent à la soupe.

Tel quel, l'unique production d'un DR, dans un pays marqué par :
- un chômage de masse frappant par ailleurs 60% des jeunes,
- une précarité galopante, frappant d'autant plus que nombre de structures d'insertion sont vérolées,
- un racisme croissant à l'embauche frappant les guadeloupéens,

Et au sein d'une institution en charge de l'emploi où règne une politique du deux-poids deux-mesures:
- puisque conformément à la politique mise en place depuis 1997 les indus employeurs sont peu ou pas recouvrés et poursuivis,
- les guadeloupéens sont jetés à la rue par groupe de 8 tandis que SWIETON embauche au fil de l'eau des cadres français, en violation de l'accord de 2007,
- les salariés sont sans perspective alors que le même distribue des postes à hauts indices à une bande d'incapables,
- les agents du rang crèvent à la tâche sous le poids des activités à réaliser tandis qu'une vingtaine de cadres "sans affectation" se la coulent douce, (ex: le 3e salaire de l'institution, CARLIER, servant de chauffeur aux émissaires de la DG présent en Guadeloupe),
- un directeur régional adjoint qui a invalidé 12 ans durant les collègues de l'ex ASSEDIC est appelé à superviser les RH, et les finances, après avoir embauché une DAF devant plus de 14000 euro à l'institution et remis de nuit 500 euro en espèces à un individu ayant par deux fois menacé et agressé les agents de SAINT-MARTIN;
- plus aucune instance (CPL - DP - CHSCT - CE) ne fonctionne, sans que cela n'émeuvele moins du monde ni la direction régionale ni la DG...

En attendant donc le Jounal Annou de novembre, L'organigramme concocté par SWIETON et qu'il entendait nous faire avaler lors du CE qui devait se tenir les 26 & 27 septembre dernier.
Tout comme en 2008-2009, deux grosses côtes se détachent en ce début de course.
Pou konmen tan ?

Kenbé !

Pour L'UGTG