UNION GENERALE DES TRAVAILLEURS GUADELOUPEENS

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jeudi 28 juillet 2011

pwen tan li dé o twa awtik a blog a michèl Abhervé

byen bonjou

pwen tan li dé awtik ki parèt si entewnèt :

L’absurde EID : Pôle emploi ne veut pas tirer les leçons de ses échecs et accentue ses défauts

Pôle emploi met en place progressivement l’Entretien d’Inscription et de Diagnostic, communément appelé par ses initiales E.I.D.
Cette mise en, place, expérimentée en Région Centre, suscite les plus vives protestations de certaines organisations syndicales, qui ont appelé à manifester en Ile de France le 27 Juin dernier avec, parmi leurs revendications le retrait de l’EID, et lancé une pétition intersyndicale CGT, SNU, Sud Solidaires, FO pour le retrait de l’EID
Un droit d’alerte a été déposé en Midi-Pyrénées par les élus au CHSCT des mêmes organisations « quant aux effets sur la santé sur les côtés physique, cognitif, psychique et physiologiques » de l’EID lire la suite....


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En Martinique, une situation de l’emploi critique


France Antilles, quotidien du Groupe Hersant n’est pas particulièrement réputé pour être hostile au pouvoir. Quand il s’exprime en ce sens c’est donc qu’il met l’accent sur un phénomène particulièrement ressenti par ses lecteurs.
C’est dans ce contexte qu’il faut lire l’article du 22 Juillet 2011 “La “visite santé” de Xavier Bertrand, et le travail ?” qui met l’accent sur l’incongruité qui voit le Minsutre du Travail, de l’emploi et de la santé consacrer l’essentiel de sa visite en Martinique aux seuls aspects santé, en semblant vouloir ignorer les aspects emploi dans une île qualifée par les représentants du syndicat CMDT de “championne de France du chômage de longue durée” lire la suite

lundi 25 juillet 2011

COMMUNIQUÉ A propos de la venue de Xavier BERTRAND au Pôle Emploi de Guadeloupe


Pointe à Pitre, jeudi 21 juillet 2011

Le vendredi 22 juillet 2011, Xavier BERTRAND, en sa qualité de ministre en charge du travail et de l’emploi devrait se rendre à la Direction Territoriale du Pôle Emploi (Immeuble LOMBA, Jarry – Baie-Mahault) où doit se tenir une réunion ad hoc du SPER (Service Public de l’Emploi Régional).
Partout ailleurs, le SPER - composé de représentants régionaux et départementaux, de l’Etat ainsi que de Pôle Emploi – fonctionne et agit comme un comité de pilotage régional des politiques de l’emploi qui se réunit chaque mois sous l’égide du Préfet de région pour mettre en œuvre les politiques publiques et mobiliser l’ensemble des acteurs en faveur d’actions de lutte contre le chômage.
Or en Guadeloupe, ce SPER, qui se tient de manière épisodique, n’est à l’origine d’aucune initiative, d’aucune action ! C’est une banale chambre d’enregistrement des décisions du représentant de l’état ! Ainsi de la décision début juillet 2011 de réduire de 26 à 22H00 la durée hebdomadaire de prise en charge  des contrats aidés (CUI – CAE).
Or s’agissant de cette visite en catimini – aucune information au réseau - qu’entendait effectuer Xavier BERTRAND au Pôle Emploi de Guadeloupe, l’on apprend que cette réunion du SPER (la deuxième en 15 jours) sera pour une fois l’occasion de signer des contrats de services entre des Agences et des entreprises. Une manière somme toute assez méprisable de récupérer le travail de terrain effectué les équipes locales du Pôle Emploi Guadeloupe…
Travail effectué au quotidien dans des conditions (matérielles et opérationnelles) encore plus lamentables depuis la fusion; et en l’absence de toute volonté politique (Etat – Région – DG) de lutter :
-        contre le chômage de masse frappant un tiers de la population active et 60% des jeunes actifs,
-        contre les conséquences de l’échec scolaires et de l’inadaptation des filières,
-        contre le racisme et la discrimination à l’embauche dont sont victimes les guadeloupéens sur leur propre sol.
Et de doter la Guadeloupe d’un service public du placement, de l’indemnisation, de l’orientation et de la formation en mesure d’agir efficacement :
-        pour orienter, former, qualifier et insérer durablement les chômeurs de Guadeloupe,
-        pour informer, conseiller et accompagner les porteurs de projets, les petites entreprises, les artisans et les commerçants souhaitant utiliser nos services,
-        développer des outils (prestations…), des dispositifs (ex : clause sociale pour les chantiers publics) et des politiques propres à ce pays (ex : la priorité d’embauche, comme c’est le cas en Tahiti ou en Kanaky ; ou la promotion des Guadeloupéens à des postes de responsabilité).









Mieux, Xavier BERTRAND compte se rendre à la direction territoriale de LOMBA où un fantomatique directeur régional nommé en janvier 2011, et censé prendre ses fonctions dès le 14 février suivant sera bien entendu absent : Michel SWIETON, après 5 séjours en France en l’espace de 4 mois, est en effet depuis trois semaines en… Norvège ; où il coule à n’en point douter des jours heureux…
Son unique décision à ce jour : la nomination – dans la foulée de son arrivée – d’un de ses compatriotes comme directeur de l’agence de Saint-François. Un routard colonial qui, après avoir sillonné la Réunion et la Nouvelle Calédonie, puis la Martinique et Saint-Martin, avait émis le souhait de découvrir la Guadeloupe. Présent depuis un mois, il bénéficie à ce jour d’une voiture de fonction…
Car pas plus que ces deux loustics qu’il ferait bien de rapatrier en France, ni Xavier BERTRAND, ni l’état français, ni les laquais (PENCHARD) et relais locaux (LUREL – GILLOT) n’entendent développer ce pays et ba Gwadloupéyen travay an péyi a yo ! A preuve:
1.      Aucun des engagements du protocole du 4 mars 2009 n’est respecté : Pas de Plan d’urgence pour l’emploi et la formation des jeunes ; pas de priorité d’embauche dans le cadre du « volontarisme républicain » kon yo kriyé’y; pas de promotion des Guadeloupéens aux postes à responsabilité (cf. supra) ; pas d’Observatoire sur l’égal accès afin de combattre le racisme à l’emploi… ; pas de service public régional de la formation pour remplacer l’AFPA…
2.      La maigre pitance offerte aux Guadeloupéens (les contrats aidés) : fait l’objet de coupes drastiques (nombre & volume horaire) ; n’est l’objet d’aucun contrôle régulier des employeurs véreux qui s’y activent (d’où les innombrables dérives et détournements commis à la barbe et au nez de la DDTE – DIECTE – et de Pôle Emploi). De fait, cette « insertion » là n’a d’autre but que de conforter l’idée que nous - Guadeloupéens - serions incapables d’occuper des emplois « normaux », de droit commun…
3.      Le refus de la Direction Générale et donc de M. SWIETON, d’agir pour finaliser la contractualisation avec les collectivités de dispositifs (RSA – Plateforme d’Orientation Régionale…) en mesure de favoriser un début d’insertion des Guadeloupéens…
4.      L’absence de tout projet d’établissement Pôle Emploi Guadeloupe ; l’absence du Pôle Emploi Guadeloupe de toute discussion ou rencontre entre les acteurs socio-économiques ; l’absence de toute campagne d’information ou action de communication régionales…
5.      L’incapacité de cette Direction régionale de mettre en place en temps et en heure les actions de formation en direction des chômeurs (les premières actions collectives de formation du Pôle Emploi Guadeloupe ne débuteront au mieux que fin septembre) ; doublée de l’absence de Programme Régional de Développement de la Formation (PRDF)
6.      La précarité instaurée au sein même du service public où, au nom de la RGPP et de la réduction des dépenses publics, la Direction régionale n’entend recruter plus que des agents en CDD au Pôle Emploi Guadeloupe (d’où la récente grève victorieuse en vue de la titularisation de 8 d’entre eux)…
On l’aura compris, les travailleurs, les chômeurs et les agents du Pôle Emploi de Guadeloupe n’attendent rien de la venue de ce ministre, garant du chômage et de l’exclusion des Guadeloupéens:
ONPIL LAFIMÉ A PIP, ONLO PAWOL MAKAKRI ET QUELQUES INDIGENES BEATS AU FOND DU DECOR…

UGTG Pôle Emploi

mardi 5 juillet 2011

Bureau d’Études Ouvrières

Le Bureau d’Études Ouvrières, association loi 1901 composée de syndicats de travailleurs et d’associations agréées de consommateurs, est né des 44 jours de mobilisation du peuple guadeloupéen, à l’initiative du Lyannaj Kont Pwofitasyon, en janvier-mars 2009.
Le but de cette association est de créer un outil de recherche, de documentation, de contrôle et d’investigation dans le domaine de la consommation en Guadeloupe. Le BÉO est donc au service des classes populaires et de l’ensemble des citoyens de Guadeloupe.
Les 24 pages du premier numéro du journal du BEO, "Études Ouvrières", sont le fruit du travail des bénévoles du BÉO qui ont arpenté les 7 supermarchés et hypermarchés de la région pointoise qui avaient négocié, avec les représentants du LKP, une baisse des prix de plus de 1 000 produits de première nécessité tout au long de l’année 2009. Il constitue un outil mis à la libre disposition du peuple de Guadeloupe.
Extrait de l’article rendant compte de la Conférence de presse de présentation, samedi 02 juillet 2011 et paru sur le site Caraib Creole News :
Pendant près d’une heure les brigadistes ont expliqué comment les profitants avaient repris la main ; d’abord, la baisse de l’octroie de mer, décidée par Victorin Lurel, répercutée sur les produits de première nécessite, n’a jamais été appliqué. Les grandes surfaces, ont au contraire profité pur augmenter leurs marges. Les produits qui avaient fait l’objet d’un accord LKP ont tous disparu des rayons des supermarchés. Le caddie de la ménagère augmente de plus de 13% en deux ans, mais plus grave les services de l’État ne se sont pas inquiétés de la valse des étiquettes. Le BEO croit, qu’il y un accord entre les différentes autorités pour laisser faire.
Deux ans après LKP les prix des produits de première nécessité ont gravement augmenté. Dans les grandes surface, à de rares exceptions les prix flambent. Les brigadistes du BEO ont établi des relevés précis, qui donnent une photographie exacte du coût de la vie en ce moment.

Retrouvez l’intégralité de l’article en cliquant ICI.
Distribution : Le journal est en cours de distribution dans différents points de vente (librairies, commerces de proximité, boutiques presse...).
Contact : Rédaction Etudes Ouvrières : redaction@bureau-etudes-ouvrieres.org